Dick Howard edit

Distinguished Professor Emeritus, Stony Brook University Site personnel de l'auteur Écrivez à Dick Howard
  • 12 juillet 2016

    Trump et le succès de l’antipolitique

    Trump et le succès de l’antipolitique

    On a du mal à comprendre comment la candidature de Donald Trump continue à être prise au sérieux malgré ce qui semblerait au commun des hommes (ou femmes) politiques comme des gaffes répétées, des excès de langage et des programmes d’action flous et irréalistes. Il ne suffit pas d’invoquer le taux d’impopularité (environ 55%) de Hillary Clinton, car celui de Trump se situe autour de 60%. La différence des deux candidats se situe à un autre niveau : la campagne de Trump est fondamentalement antipolitique.

  • 12 février 2016

    Victoires des outsiders, défaites de l’establishment, et puis… ?

    Victoires des outsiders, défaites de l’establishment, et puis… ?

    La victoire à la primaire au New Hampshire de Bernie Sanders sur Hillary Clinton comme celle de Donald Trump sur ses cinq rivaux n’aurait pas pu être prévue il y a un an. Tous les deux ont distancé leur plus proche rival de 20 points. Mais Sanders a bénéficié de 59,7% des suffrages démocrates alors que Trump ne récoltait que 35,2% des voix républicaines. Quoi qu’il en soit, l’establishment et plus largement la classe politique ont pris une claque qui continuera à résonner.

  • 20 mars 2015

    Le président et le Congrès

    Le président et le Congrès

    La politique étrangère américaine est théoriquement définie par le président; le Sénat ratifie les traités et la Chambre vote le financement de cette politique. Deux initiatives récentes des Républicains mettent en question ce pouvoir du président. Quels sont leurs enjeux tactiques et stratégiques?

  • 12 novembre 2006

    Iraq, the Symptom; Democracy, the Problem

    The Iraq (mis)adventure was only the proximate cause of the defeat of the republican party in the November 7th elections. Although mid-term elections usually depend on local conditions, the democrats managed to nationalize a sufficient number of political contests to carry the day. They were helped in this by George W. Bush's decision to make use again of the weapon that had worked so well in 2002 and 2004: the «war on terror,» which was rapidly conflated with the war in Iraq. But the election brought victory to the democrats only by default; the president's emphasis on Iraq focalized attention more broadly on the system of government that the republicans have imposed over the past six years.

  • 11 novembre 2006

    Le symptôme irakien

    L'Irak ne fut que la cause immédiate de l'échec des républicains le 7 novembre. Les électeurs ont manifesté leur refus d'un système de gouvernement qui ne reconnaissait aucune limite. C'était une réaffirmation implicite des principes de la démocratie. Mais ce n'était pas une victoire pour les démocrates, qui ont désormais le pouvoir législatif mais aucun programme. --> La mésaventure irakienne ne fut que la cause immédiate de l'échec des républicains le 7 novembre. Alors que les élections de mi-mandat dépendent habituellement des enjeux locaux, les démocrates ont réussi à nationaliser un nombre suffisant de scrutins pour prendre l’avantage. Le président Bush les a bien aidés en resortant un argument qui lui avait déjà servi en 2002 et 2004, la "guerre contre la terreur".

  • 21 janvier 2006

    Bush maître du discours de la guerre

    Le Discours sur l'état de l'Union du 31 janvier 2006 marquera soit l'affaissement durable du second mandat, soit la régénération d'un discours de la guerre qui n'est pas sans rappeler celui des années 1950, quand toute critique était assimilée à une forme d'intelligence avec l'ennemi.