Olivier Blanchard edit

Chef économiste du FMI Site personnel de l'auteur Écrivez à Olivier Blanchard
  • 15 octobre 2010

    The Two Rebalancing Acts

    The Two Rebalancing Acts

    A “strong, balanced, and sustained world recovery” as demanded by the G20 is a daunting challenge for policymakers. This column argues that two rebalancing acts are required: internal rebalancing – replacing government spending with private-sector demand, and external rebalancing – addressing the global imbalances between exporting and importing countries. These two rebalancing acts, it adds, are taking too long. (French version on Telos, English version on VoxEU).

  • 15 octobre 2010

    Sortie de crise : le travail n’est pas terminé

    Sortie de crise : le travail n’est pas terminé

    Assurer une « reprise mondiale forte, équilibrée et durable», ainsi que le demandait le G20 à Pittsburgh, est un défi de taille pour les décideurs. Deux axes doivent être privilégiés : un rééquilibrage interne – en substituant aux dépenses publiques la demande du secteur privé – et un rééquilibrage externe – en s’attaquant aux déséquilibres mondiaux entre pays exportateurs et importateurs. Mais sur ces deux points nous allons trop lentement.

  • 26 février 2010

    Inflation : faut-il faire sauter le verrou des 2 % ?

    Inflation : faut-il faire sauter le verrou des 2 % ?

    La crise a montré que la politique macroéconomique doit avoir des cibles nombreuses ; la bonne nouvelle, c’est qu'elle nous a rappelé aussi que nous avons beaucoup d'instruments, de la politique monétaire « exotique » aux instruments fiscaux, en passant par les outils de régulation. Il faudra du temps et un réel effort de recherche pour déterminer quels instruments conviennent le mieux à une cible donnée. On peut toutefois dès aujourd'hui proposer quelques pistes sérieuses.

  • 30 août 2007

    Comment réussir la réforme du marché du travail

    Comment réussir la réforme du marché du travail

    Pourquoi faut-il profondément réformer le marché du travail en France ? Un taux de chômage trop élevé, depuis trop longtemps pour qu'on puisse l'attribuer à de mauvaises politiques macroéconomiques. Une durée du chômage trop longue, au-delà d'un an en moyenne. Quand la durée du chômage atteint un tel niveau, les chômeurs sont souvent marqués pour la vie. Enfin, un marché du travail de plus en plus polarisé, où les jeunes commencent leur vie professionnelle en alternant pendant longtemps petits boulots et chômage, et où les travailleurs les plus âgés sont trop souvent en pré-retraite ou au chômage à long terme.

  • 13 mars 2007

    Pourquoi je voterai Sarkozy

    Pourquoi je voterai Sarkozy

    J'avais toujours voté pour le candidat socialiste dans le passé. Cette fois-ci, je fais plus confiance à Sarkozy qu'à Royal pour réaliser les réformes nécessaires à la France.

  • 20 mars 2006

    De l'ignorance économique

    On peut parfaitement être hostile au CPE. Sur Telos, Bernard Brunhes et Eric Chaney nous ont fourni des éléments convaincants sur ce point. Mais cela ne justifie pas pour autant que l’on dise sur l’emploi à peu près n’importe quoi. C’est pourtant ce que la lecture d’un tract contre le CPE, signé par les sections d'Attac, du PS, du PCF, du 13e arrondissement fait craindre : « A l'opposé du CPE et des choix libéraux du gouvernement, il faut prendre sur les bénéfices des actionnaires pour financer la création massive d'emplois et l'augmentation du pouvoir d'achat (...) S'attaquer réellement au chômage, ce serait par exemple : créer massivement des emplois dans les services publics et la fonction publique (enseignement, hôpitaux), réduire le temps de travail en imposant des embauches correspondantes, redonner du pouvoir d'achat en augmentant les salaires pour tous contre la précarité, faire du CDI la norme. » Comment peut-on oser dire (penser ?) de telles âneries ? Comment peut-on avoir une telle méconnaissance des mécanismes économiques ?

  • 3 janvier 2006

    Emploi : la solution passe par le CUP (contrat unique progressif)

    La France souffre bien d'une fracture sociale : entre ceux qui ont la sécurité de l'emploi et les autres. Les premiers ont des CDI, la sécurité du revenu, la quasi certitude de l'emploi, la retraite assurée. Les autres, qui sont souvent les jeunes, n'ont rien de cela. Dans le meilleur des cas, ils alternent CDD et chômage, ont du mal à en vivre et ne peuvent emprunter pour se loger. S'ils sont optimistes, ils s'accrochent à l'espoir d'un travail permanent. S'ils le sont moins, ils deviennent indifférents à leur environnement de travail, et se résignent à leur sort.