Jean-Joseph Boillot edit

Coprésident, Euro India Economic and Business Group Écrivez à Jean-Joseph Boillot
  • 10 octobre 2008

    Not a G7 but an Emergency meeting of a new G16 to stabilize the world economic crisis

    Not a G7 but an Emergency meeting of a new G16 to stabilize the world economic crisis

    The 1980s have seen the 2nd wave of economic globalization of modern history. It should not end like the first during the 19th century. Economic crises and wars often keep pace. The first energy shock of 1973, the start of the economic reforms in China at the end of the 1970s then in India and finally the fall of the Berlin Wall in 1989, gradually led to a huge transformation of the world economy. The idea to gather a G7 or even the G8 under the current format is clearly unsuitable when we see clouds accumulating on emerging countries, China and India included.

  • 10 octobre 2008

    Un G16 plutôt qu’un simple G8

    Un G16 plutôt qu’un simple G8

    Les années 1980 ont connu le tournant de la deuxième grande mondialisation économique de l’histoire. Il ne faudrait pas qu’elle se termine comme celle du dix-neuvième siècle. Crises économiques et guerres vont souvent de pair. Le premier choc énergétique de 1973, le tournant des réformes économiques en Chine à la fin des années 1970 puis celles de l’Inde et enfin la chute du mur de Berlin en 1989, ont progressivement conduit à un bouleversement économique de la planète. L’idée de réunir un G7 ou G8 sous le format actuel est clairement inadaptée lorsqu’on voit les nuages s’amonceler sur les pays émergents, Chine et Inde comprises.

  • 22 novembre 2006

    Europe and Chindia

    Overseas acquisitions by Indian companies have suddenly gone on top gear. In the first nine months of 2006, there were 112 foreign acquisitions by Indian companies with a combined deal value of $7.2 billion. Last year it was $4.5 billion, which was itself several times more than the figure for 2004. What is triggering this surge, why now, and why it should worry the Europeans? -->Let us examine the combination of the four factors which seems to interplay in this sharp turnaround:

  • 5 octobre 2006

    Chindia : restons calmes !

    Depuis le rachat d'Arcelor au printemps dernier pour la coquette somme de 28,8 milliards de dollars, l'Inde vit sous le régime de la « Mittal mania » comme en témoigne la présentation par la presse indienne des dernières méga acquisitions de Tata Tea (l'américain Glaceau) ou de Videocon (Daewoo Electronics). Que faut-il en penser ? A-t-on affaire à de nouveaux conquérants, ou devrait-on observer le même cycle de passion retombée que l'on a connu avec les autres pays asiatiques ? Ne sommes-nous pas confrontés à un phénomène nouveau puisque selon la plupart des projections à l’horizon 2020-50, la Chine et l'Inde (Chindia) pourraient bien devenir les numéros deux et trois de l'économie mondiale, à parité avec les Etats-Unis et l'Union Européenne ?

  • 12 mai 2006

    La lutte contre les discriminations a aussi des avantages économiques

    Alors que l'Assemblée nationale planche sur un projet de loi relatif à la délinquance, la publication coup sur coup de plusieurs études économiques montre qu'une course de vitesse est engagée entre un traitement économique des causes profondes de la crise de nos banlieues et un réflexe sécuritaire qui pourrait bien aggraver le cercle vicieux de la stigmatisation et de la non-valorisation de l'atout numéro un de notre nation : le capital humain. --> Une enquête en cours sur la jeunesse scolarisée dans l'académie de Créteil questionne la valorisation actuelle de ce capital humain en Ile-de-France. Les fortes discriminations sur le marché du travail tout comme les déséquilibres profonds du marché éducatif impactent négativement la demande d'éducation des jeunes de banlieue, ce qui met en danger notre potentiel de croissance.