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30 août 2007
Comment réussir la réforme du marché du travail
Pourquoi faut-il profondément réformer le marché du travail en France ? Un taux de chômage trop élevé, depuis trop longtemps pour qu'on puisse l'attribuer à de mauvaises politiques macroéconomiques. Une durée du chômage trop longue, au-delà d'un an en moyenne. Quand la durée du chômage atteint un tel niveau, les chômeurs sont souvent marqués pour la vie. Enfin, un marché du travail de plus en plus polarisé, où les jeunes commencent leur vie professionnelle en alternant pendant longtemps petits boulots et chômage, et où les travailleurs les plus âgés sont trop souvent en pré-retraite ou au chômage à long terme. lire la suite
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14 février 2007
Déficits: pour savoir ce que les candidats feraient, regardons ce que leurs prédécesseurs ont fait
La France est récemment sortie de la procédure de déficit excessif initiée par la Commission européenne en 2003, ce qui a entraîné un concert d’auto-félicitations sur la bonne conduite des finances publiques françaises. Mais la France reste un des cancres européens en la matière. Elle a aujourd’hui le déficit public le plus élevé des pays de la zone euro (2,6% du PIB), après l’Italie, la Grèce et le Portugal. Pour 2007, les analystes projettent généralement que seuls la Grèce et le Portugal feront « pire » que la France en termes de déficit budgétaire. lire la suite
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25 octobre 2006
Une nouvelle compréhension des marchés du travail
À un moment donné, dans un pays développé, la somme des heures de travail effectuées dans un cadre professionnel et à la maison tend à être identique pour les hommes et les femmes. Cette somme varie peu d’un pays à l’autre. Ainsi, aux Etats-Unis, les hommes comme les femmes ont consacré en 2003 un tiers de leur temps au « travail total », un chiffre pas très différent des 30% observés en Allemagne. Cette homogénéité offre un contraste surprenant avec les importantes différences entre hommes et femmes, mais aussi d’un pays à l’autre, quand on considère les heures consacrées au travail formel. lire la suite
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29 juin 2006
Il y a pouvoir d'achat et pouvoir d'achat
L'impression d'une baisse du pouvoir d’achat, relayée par certains politiques mais démentie par les statistiques, n'est-elle qu'un argument de café du commerce? Pour mieux la comprendre, et par voie de conséquence pour mieux y répondre, il n'est pas inutile d'affiner la représentation, en distinguant un pouvoir d’achat «disponible» et un pouvoir d’achat «immobilisé». lire la suite
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1 juin 2006
En matière de logement l'enfer est pavé de bonnes intentions
L'intervention de la puissance publique en matière de logement est une longue tradition qu'on peut rattacher à la construction de logements ouvriers par les patrons du 19e siècle ou à la création du prélèvement du « 1% logement » sur les salaires par un de ces mêmes patrons dans les années 1950. C’est pendant la Première Guerre mondiale que les loyers ont été bloqués pour la première fois, blocage qui n'a été levé, partiellement, que par la loi de 1948. Et il ne se passe pas de mois qu'une nouvelle initiative ne fleurisse : du quota de 20% de logements sociaux par commune de la loi SRU en 2000, au récent projet de permis de louer en passant par les dispositifs Besson, Méhaignerie, Périssol ou Robien d'encouragement à l’investissement locatif, ou le « bouclier logement » du programme socialiste. Cette intervention n’est pas une spécificité française. Même les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne consacrent aux aides au logement une part de leur budget voisine de celle de la France. lire la suite
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25 avril 2006
Au raz des rails: le réformisme par le bas
Depuis 2002, les régions sont pleinement responsables de la gestion des TER. Cette évolution permet-elle de faire l'hypothèse que la décentralisation s'apparente à une forme instituée d'expérimentation et d'innovation publiques ? L'hypothèse mérite discussion tant elle heurte frontalement une certaine tradition politique française. lire la suite
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4 avril 2006
La mort du CPE reposera-t-elle l'avenir du CNE?
La décision du Président de la République sur l'avenir du CPE est pour le moins insolite. Tout a été dit sur la bizarrerie d'une solution qui passe par la promulgation d'une loi dont un article ne devra pas être appliqué avant d'être modifié par une nouvelle loi. En outre, ce n'est pas l'exécutif qui établira le nouveau projet, mais, pour aller plus vite, pour contourner le Conseil d'Etat et probablement aussi pour amadouer le président de l'UMP, c'est aux députés de la majorité que le Chef de l'Etat demande directement de déposer une proposition de loi. La Constitution est bonne fille et le " couple exécutif ", comme on dit, montre une belle capacité de contorsion. lire la suite
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20 décembre 2005
Baisser la TVA sur la restauration, une bien mauvaise idée
Les restaurateurs remettent le couvert à propos de la baisse à 5,5% de la TVA sur la restauration. Développer l'emploi constitue, nous dit-on, la raison première de l'instauration d'une telle mesure. Monsieur Daguin, le président de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière, en promet 40 000, qui sont à rapporter au coût brut de cette mesure pour les finances publiques : environ 3 milliards d'euros. Ainsi chaque emploi créé coûterait la bagatelle de 70 000 euros ! La belle affaire ! Les hypothèses qui étayent cette estimation sont plus qu'optimistes. lire la suite