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12 octobre 2010
Faut-il s’inquiéter de la restauration des PDG?
Depuis sa généralisation dans les sociétés anonymes par une loi de Vichy en 1943, le système du PDG a été critiqué pour sa concentration des pouvoirs dans l’entreprise entre les mains d’une seule personne : le directeur général qui gère la société au quotidien préside en même temps le conseil chargé de contrôler cette gestion. À deux reprises, le législateur a offert aux actionnaires des solutions alternatives : en 1966, il a introduit la formule allemande du directoire et du conseil de surveillance, avec deux présidents distincts ; en 2001, il a donné la possibilité de dissocier entre deux titulaires la présidence non exécutive et la direction générale. lire la suite
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4 novembre 2009
Les errements de l’Etat actionnaire
Après plus de deux décennies de politiques de privatisations massives, le poids du secteur public industriel et commercial dans l'économie française reste important. Le problème est que cette exception française repose sur une doctrine peu claire, jouant à cache-cache entre un libéralisme et un interventionnisme aussi mal assumés l’un que l’autre. lire la suite
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24 mars 2009
Comment soutenir la consommation?
Les déséquilibres macroéconomiques qui ont provoqué la crise actuelle, à commencer par l’endettement des ménages américains, étaient aussi facteurs de dynamisme pour le commerce mondial, et la contraction brutale des échanges fragilise toutes les économies sans exception. Dans ces conditions on ne peut que se féliciter de voir émerger un consensus international sur le refus du protectionnisme, d’une part, et sur la nécessité d’une relance globale par la consommation, d’autre part. La question pourrait toutefois se poser d’une façon sensiblement différente en France. lire la suite
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14 janvier 2009
Sarkozy et la démocratie sociale
La présidence de Nicolas Sarkozy, du fait notamment de la loi de modernisation du dialogue social de janvier 2007, a fait entrer les rapports entre démocratie sociale et démocratie politique dans une nouvelle ère. Quels en sont les enjeux? Quel bilan peut-on en faire à l'heure du nouvel accord Unedic? lire la suite
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23 septembre 2008
Des patrons étrangers aux commandes des grandes entreprises françaises
Ces derniers jours, deux postes de directeur général d’entreprises du CAC 40 sont revenus à des managers étrangers : le Néerlandais Ben Verwaayen a été nommé à la tête d’Alcatel-Lucent et le Germano-Canadien Chris Viehbacher à celle de Sanofi-Aventis. Peut-on y voir un signe du renouvellement des élites ? lire la suite
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19 juin 2008
La bourse: une affaire rentable?
Le CAC 40 a vingt ans. Coté pour la première fois le 15 juin 1988 (avec une valeur de base de 1 000 points au 31 décembre 1987), cet indice depuis a été multiplié par 5, soit une progression moyenne de 8 % par an. Si les dividendes avaient été systématiquement réinvestis, la rentabilité totale aurait été de 11,5 % par an. Alors que les douze derniers mois ont été catastrophiques, une telle rentabilité est plutôt d’ordre à rassurer les investisseurs. À condition bien sûr que le futur soit à l’image du passé… lire la suite
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13 novembre 2007
La société de défiance: un mal français
La France est engagée dans un cercle vicieux dont les coûts économiques et sociaux sont considérables. Depuis plus de vingt ans, des enquêtes menées dans tous les pays développés révèlent qu'ici plus qu'ailleurs, on se méfie de ses concitoyens. Les Français sont parmi les plus nombreux à n'avoir aucune confiance dans les pouvoirs publics, les partenaires sociaux et la Justice. Ils sont également les plus rétifs à l'économie de marché. lire la suite
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30 août 2007
Comment réussir la réforme du marché du travail
Pourquoi faut-il profondément réformer le marché du travail en France ? Un taux de chômage trop élevé, depuis trop longtemps pour qu'on puisse l'attribuer à de mauvaises politiques macroéconomiques. Une durée du chômage trop longue, au-delà d'un an en moyenne. Quand la durée du chômage atteint un tel niveau, les chômeurs sont souvent marqués pour la vie. Enfin, un marché du travail de plus en plus polarisé, où les jeunes commencent leur vie professionnelle en alternant pendant longtemps petits boulots et chômage, et où les travailleurs les plus âgés sont trop souvent en pré-retraite ou au chômage à long terme. lire la suite
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14 février 2007
Déficits: pour savoir ce que les candidats feraient, regardons ce que leurs prédécesseurs ont fait
La France est récemment sortie de la procédure de déficit excessif initiée par la Commission européenne en 2003, ce qui a entraîné un concert d’auto-félicitations sur la bonne conduite des finances publiques françaises. Mais la France reste un des cancres européens en la matière. Elle a aujourd’hui le déficit public le plus élevé des pays de la zone euro (2,6% du PIB), après l’Italie, la Grèce et le Portugal. Pour 2007, les analystes projettent généralement que seuls la Grèce et le Portugal feront « pire » que la France en termes de déficit budgétaire. lire la suite
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25 octobre 2006
Une nouvelle compréhension des marchés du travail
À un moment donné, dans un pays développé, la somme des heures de travail effectuées dans un cadre professionnel et à la maison tend à être identique pour les hommes et les femmes. Cette somme varie peu d’un pays à l’autre. Ainsi, aux Etats-Unis, les hommes comme les femmes ont consacré en 2003 un tiers de leur temps au « travail total », un chiffre pas très différent des 30% observés en Allemagne. Cette homogénéité offre un contraste surprenant avec les importantes différences entre hommes et femmes, mais aussi d’un pays à l’autre, quand on considère les heures consacrées au travail formel. lire la suite
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29 juin 2006
Il y a pouvoir d'achat et pouvoir d'achat
L'impression d'une baisse du pouvoir d’achat, relayée par certains politiques mais démentie par les statistiques, n'est-elle qu'un argument de café du commerce? Pour mieux la comprendre, et par voie de conséquence pour mieux y répondre, il n'est pas inutile d'affiner la représentation, en distinguant un pouvoir d’achat «disponible» et un pouvoir d’achat «immobilisé». lire la suite
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1 juin 2006
En matière de logement l'enfer est pavé de bonnes intentions
L'intervention de la puissance publique en matière de logement est une longue tradition qu'on peut rattacher à la construction de logements ouvriers par les patrons du 19e siècle ou à la création du prélèvement du « 1% logement » sur les salaires par un de ces mêmes patrons dans les années 1950. C’est pendant la Première Guerre mondiale que les loyers ont été bloqués pour la première fois, blocage qui n'a été levé, partiellement, que par la loi de 1948. Et il ne se passe pas de mois qu'une nouvelle initiative ne fleurisse : du quota de 20% de logements sociaux par commune de la loi SRU en 2000, au récent projet de permis de louer en passant par les dispositifs Besson, Méhaignerie, Périssol ou Robien d'encouragement à l’investissement locatif, ou le « bouclier logement » du programme socialiste. Cette intervention n’est pas une spécificité française. Même les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne consacrent aux aides au logement une part de leur budget voisine de celle de la France. lire la suite
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25 avril 2006
Au raz des rails: le réformisme par le bas
Depuis 2002, les régions sont pleinement responsables de la gestion des TER. Cette évolution permet-elle de faire l'hypothèse que la décentralisation s'apparente à une forme instituée d'expérimentation et d'innovation publiques ? L'hypothèse mérite discussion tant elle heurte frontalement une certaine tradition politique française. lire la suite
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4 avril 2006
La mort du CPE reposera-t-elle l'avenir du CNE?
La décision du Président de la République sur l'avenir du CPE est pour le moins insolite. Tout a été dit sur la bizarrerie d'une solution qui passe par la promulgation d'une loi dont un article ne devra pas être appliqué avant d'être modifié par une nouvelle loi. En outre, ce n'est pas l'exécutif qui établira le nouveau projet, mais, pour aller plus vite, pour contourner le Conseil d'Etat et probablement aussi pour amadouer le président de l'UMP, c'est aux députés de la majorité que le Chef de l'Etat demande directement de déposer une proposition de loi. La Constitution est bonne fille et le " couple exécutif ", comme on dit, montre une belle capacité de contorsion. lire la suite
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20 décembre 2005
Baisser la TVA sur la restauration, une bien mauvaise idée
Les restaurateurs remettent le couvert à propos de la baisse à 5,5% de la TVA sur la restauration. Développer l'emploi constitue, nous dit-on, la raison première de l'instauration d'une telle mesure. Monsieur Daguin, le président de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière, en promet 40 000, qui sont à rapporter au coût brut de cette mesure pour les finances publiques : environ 3 milliards d'euros. Ainsi chaque emploi créé coûterait la bagatelle de 70 000 euros ! La belle affaire ! Les hypothèses qui étayent cette estimation sont plus qu'optimistes. lire la suite