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25 mars 2021
La génération de la double crise en Europe du sud
Ils sont entrés sur le marché du travail pendant la crise de 2008 et une deuxième crise, celle du Covid-19, retarde encore la réalisation de leurs projets de vie. La génération née entre 1985 et 1994, qui a vécu, de vingt à trente ans, avec des niveaux d’emploi et de revenus inférieurs à ceux de la génération antérieure au même âge, voit aujourd’hui, après un an de pandémie, sa situation s’aggraver. Elle commence à apparaître comme la grande perdante de la nouvelle crise économique. lire la suite
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20 avril 2018
L’énigme portugaise
2017 aura été l’année du remarquable rétablissement portugais. Cette performance est intervenue sous un gouvernement d’alliance gauche-extrême gauche élu sur un programme de dénonciation des diktats de Bruxelles. Que s’est il donc passé entre 2011, date à laquelle le Portugal prétend d’abord échapper à la crise en se démarquant de la Grèce et de l’Irlande avant de négocier un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros, et aujourd’hui ? lire la suite
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7 avril 2011
Et de trois ! Le Portugal suit le mouvement
À son tour le Portugal demande l’aide du FMI et de l’Union européenne. Cela faisait des mois que la manœuvre était devenue inéluctable, des mois durant lesquels le gouvernement portugais a expliqué que le Portugal n’est pas la Grèce (irresponsable) ni l’Irlande (avec sa bulle immobilière). Mais le Portugal est comme tout le monde. Si les marchés financiers ont conclu que le gouvernement portugais ne peut pas emprunter ce dont il a besoin, il ne pourra pas financer ses déficits et, comme il lui est impossible de les éliminer, il ne lui restait plus qu’à aller obtenir un financement au FMI et au Fonds de l’UE. C’est aussi simple que cela. lire la suite
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11 janvier 2011
Dix raisons d’arrêter les plans de sauvetage
Pour éviter que la crise de la dette souveraine dans la zone euro ne connaisse une contagion auto-réalisatrice, les plans de sauvetage devraient s’arrêter à l’Irlande. Ils ne devraient pas toucher au Portugal, et encore moins à l’Espagne. Pourquoi ? On peut invoquer au moins dix raisons. lire la suite
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21 juin 2010
L’Allemagne, un faux coupable
Un consensus s’est fait jour en Europe pour attribuer une partie des difficultés économiques des pays de la zone euro à l’Allemagne. Après le choc de la réunification, Berlin a cherché à renforcer sa compétitivité de diverses façons. La recette s’est révélée payante, transformant l’homme malade de l'Europe en une économie très compétitive. Mais, nous dit-on, cette politique aurait eu pour conséquence un déséquilibre avec le reste de l'Europe: les excédents courants de l'Allemagne auraient pour revers les déficits courants de ses partenaires commerciaux, et en particulier de l'Espagne, du Portugal et de la Grèce. lire la suite
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30 avril 2010
L’appel au FMI reste la meilleure solution!
Après la Grèce, le Portugal. Après le Portugal, l’Espagne. Après l’Espagne l’Italie? Le jeu de massacre semble devoir se prolonger. Faut-il donc craindre pour l’euro? Pas forcément: le Traité européen a prévu la situation dans laquelle nous nous trouvons et préconise la bonne solution. À Maastricht, le choix était entre une union monétaire imparfaite et pas d’union du tout. C’est très clairement le premier choix qui a été fait. Quelles en sont les conséquences? lire la suite
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28 avril 2010
L'Allemagne doit-elle relancer sa demande intérieure ?
Certains pays européens semblent répéter avec l’Allemagne l'erreur qu’ont commise pendant dix ans les Américains, pour qui la faiblesse de la demande intérieure chinoise était un péché contre le reste du monde. Or il est parfaitement légitime que des pays comme l'Allemagne ou la Chine défendent leurs propres intérêts au lieu de chercher à faire le bonheur du monde. Et c’est aux Allemands, non aux Européens, de décider s’ils veulent conserver un excédent des comptes courants. Reste qu’on peut toujours les aider à instruire la question. lire la suite