• 20 novembre 2007

    Mais qui est donc Hugo Chavez ?

    En visite à Paris, le président vénézuélien a fait la Une de la presse internationale pour sa récente altercation avec le Premier ministre et le roi d’Espagne qui lui lança le désormais célèbre "mais pourquoi tu ne la fermes pas". Qui est donc Chavez ? Que fait-il ? Que fera-t-il ?

  • 11 octobre 2007

    Un parlementaire sur deux de trop en France ?

    Un parlementaire sur deux de trop en France ?

    Dans le monde contemporain, le recours à la démocratie directe est relativement rare. La plupart des décisions publiques sont prises par un nombre restreint d’individus : les représentants. La question de leur nombre est cruciale. Peut-on concevoir des institutions avec un nombre optimal de parlementaires ?

  • 8 octobre 2007

    Russie : nouveau Premier ministre, nouveau Politburo

    En nommant Viktor Zoubkov au poste de Premier ministre, Vladimir Poutine a créé la surprise. 85 % des Russes n'avaient jamais entendu parler de lui, même si à l’âge de 66 ans il a eu largement le temps de se faire connaître. La Douma fédérale a approuvé sa nomination à une écrasante majorité. L’essentiel du débat a porté sur l’éventualité de le voir succéder à Poutine, mais puisque le Premier ministre est en Russie le premier décideur économique, on peut aussi se demander ce que sa nomination peut signifier pour l’économie du pays.

  • 18 septembre 2007

    Hugo Chávez : un Ulysse tropical ?

    Hugo Chávez : un Ulysse tropical ?

    Avec les Etats-Unis et Cuba, le Venezuela serait aujourd’hui considéré comme un pays « non ami » par un certain nombre de ses voisins. C’est en tout cas l’avis des Latino-Américains de 18 pays, selon une enquête publiée en avril 2007 par Latinobarómetro. D’aucuns contestent la fiabilité de telles enquêtes ; mais le président Chávez est devenu pour la presse internationale une véritable icône. Pas une semaine ne passe sans que les journaux occidentaux ne mentionnent les singulières prouesses de l’énigmatique Ulysse tropical.

  • 17 mars 2007

    Les créatifs culturels sont-ils influents ?

    Les créatifs culturels sont-ils influents ?

    LuckEmportés par leur projection radieuse sur la modernité, les thuriféraires du Net oublient que la société connectée et participative ne concerne qu'une fraction de la population.

  • 23 février 2007

    Traitements des fonctionnaires français : la voie de la démoralisation

    Traitements des fonctionnaires français : la voie de la démoralisation

    Il y a quelques mois Telos publiait un texte de Touria Jaaidane et Robert Gary-Bobo sur les traitements des enseignants.  Nous republions dans le contexte que l'on sait la version intégrale de cette étude.

  • 19 septembre 2006

    Comparaisons de niveau de vie : un nouvel indicateur

    En matière de comparaisons internationales de richesse, le PIB par habitant est l'indicateur qui retient encore le plus l'attention. Pourtant, le PIB par habitant n'est guère comparable d'un pays à l'autre. Deux pays au même niveau de PIB par habitant peuvent être très différents en matière de temps de travail, de précarité, de santé, de consommations de biens collectifs, d'inégalités et de perspectives de croissance future. Nous proposons une méthode permettant de faire des corrections sur le PIB pour tenir compte de différents éléments qui affectent le niveau de vie et qui ne sont pas enregistrés dans les statistiques de la comptabilité nationale.

  • 29 mai 2006

    Que pense votre député de la mondialisation ?

    NB. L'abscisse (axe gauche droite) est statistiquement 3 fois plus significatif que l'ordonnée (protectionnisme agricole).

  • 20 mars 2006

    OMC : en cas d’échec, y a-t-il un plan B ?

    Le cycle de négociations multilatérales engagé à Doha, plus connu comme le « Cycle du développement », est à un stade critique. La date butoir pour s’entendre sur le minimum syndical – les coefficients des formules utilisées, les exceptions, une relance des discussions dans les services – est fin avril. Pourquoi une telle hâte alors que le sommet de Hongkong de décembre dernier avait laissé des pans entiers de la négociation dans l’ombre ? La raison est simple : la fenêtre de négociations pour les autorités américaines se refermera à la fin de l’année ; ensuite, il faudra redemander un mandat du Congrès, et ce dernier ne sera pas trop enclin à le donner. L’économie américaine se désindustrialise à toute allure, il n’y a plus d’adjectifs pour qualifier le déficit courant. Il sera difficile d’expliquer les bienfaits de la mondialisation à des sénateurs voyant les dollars accumulés en Chine rôder autour des entreprises américaines. Le doute s’installe à tous les niveaux : après le Nobel Paul Samuelson, père de la théorie moderne de la spécialisation des pays et parangon du libre-échange, ayant avancé que les délocalisations pouvaient appauvrir l’Amérique, Paul Krugman stigmatise la politique du Président Bush accusé de « ne s’intéresser qu’aux riches et aux plus riches », et incapable d’empathie à l’égard du cœur de la société américaine frappée par les effets d’une « concurrence indienne ».

  • 20 mars 2006

    OMC : contrairement à ce qui se murmure parfois, l'Europe a tout à perdre d'un échec

    L'OMC aime bien les dates butoirs, quitte à ne pas les respecter. La prochaine est fixée au 30 avril : c'est demain. Aussi les négociateurs les plus influents se sont-ils retrouvés à Londres pour une réunion où l'on allait parler gros sous, avec de nouvelles simulations des effets de la libéralisation, réunion qualifiée à son issue de " constructive et utile " par le Commissaire européen. Inutile de décoder le langage diplomatique : chacun campe sur ses positions, et si l'on connaît les formules de libéralisation, on ne connaît pas le dosage. Lula et Tony Blair proposent de tenter le tout pour le tout, en organisant une réunion de la dernière chance entre le G8, le Brésil, la Chine, l'Inde et le Mexique, à la fin du printemps ou au début de l'été. Outre que cette initiative s'appuie curieusement sur un pays non membre de l'OMC (la Russie n'a que le rang d'observateur à l'OMC), cela pourrait fort ressembler à un enterrement de première classe. Que se passerait-il alors ?

  • 20 mars 2006

    A l'OMC l'Europe peut encore (un peu) bouger...

    L'agriculture reste un obstacle à la conclusion d'un accord multilatéral sur le commerce dans le cadre du cycle de Doha. Les positions se sont beaucoup rapprochées en un an, mais il est politiquement très difficile pour les pays membres de réduire les derniers écarts. A ce stade, chaque concession unilatérale semble immédiatement intégrée par les autres membres, et les compteurs de la négociation remis à zéro. Cela encourage à ne se découvrir qu'en dernier, au risque d'un échec collectif. L'Union Européenne ayant mis sur la table une offre plutôt ambitieuse dès octobre 2005, la partie est aujourd'hui difficile pour le négociateur européen Peter Mandelson.

  • 20 mars 2006

    Le régionalisme est-il une alternative au multilatéralisme ?

    En cas de blocage des négociations multilatérales à l’OMC, les pays en développement ayant fait le choix de l’ouverture se reporteront inévitablement sur les accords commerciaux régionaux : Alena, Mercosur, Partenariat Euro-méditerranéen, Accords de partenariat économiques entre l’Union Européenne et les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), Accord de libre échange des Amériques... Est-ce une alternative à un blocage des négociations multilatérales ? Rien n’est moins sûr.

  • 20 mars 2006

    Le coût d’un non accord pour les pays les moins avancés

    La Banque Mondiale a souvent dit que les PMA seraient les principaux bénéficiaires d’une libéralisation commerciale. Mais la réalité est beaucoup plus nuancée. La libéralisation ne peut profiter aux PMA que si d’autres facteurs sont réunis.