Jacques Mistral edit
Membre du Conseil d'analyse économique et directeur des études économiques à l’IFRI Écrivez à Jacques Mistral-
29 octobre 2008
Mieux loger les classes moyennes
Le gouvernement a adopté depuis 15 mois des positions souvent volontaristes mais qui n’ont pas toujours convaincu. Fallait-il stimuler la demande par des mesures fiscales au moment où les tensions sur le marché étaient déjà très fortes ? Comment réagir au moment où la conjoncture s’assombrit ? La politique du logement n’est pas le domaine des improvisations ; pour trouver un meilleur équilibre du marché, c’est du côté de l’offre qu’il faut faire preuve de volontarisme. lire la suite
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19 novembre 2007
« Je dois être le maître dans tout et surtout dans ce qui concerne les affaires de la Banque »
« Je dois être le maître dans tout ce dont je me mêle et surtout dans ce qui concerne les affaires de la Banque, qui est bien plus à l'empereur qu'à ses actionnaires puisqu'elle bat monnaie », disait Napoléon. Aujourd'hui Nicolas Sarkozy n'est pas loin de penser la même chose. Sans la citer, le président a de nouveau épinglé la Banque centrale européenne, sur trois thèmes : il faut pouvoir débattre de tout, y compris de la politique monétaire ; l'Europe ne doit pas être la seule grande puissance économique à ne pas pratiquer une politique de change conforme à ses intérêts ; l'indépendance ne doit pas se confondre avec une "totale irresponsabilité". Quelle peut être la portée de ces déclarations ? lire la suite
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29 juin 2007
Réformer l'université ? Encore un peu de volontarisme !
Le système d’enseignement supérieur et de recherche français est dans une impasse. En quelques années, un large consensus s'est fait sur le diagnostic. L'heure de la réforme est venue et l'on ne peut que se réjouir de ce que ce soit là une des toutes premières priorités du nouveau gouvernement. Pourtant, à peine dévoilé, le projet semble en péril du fait de réticences nombreuses et des réactions que l'on redoute de la part des étudiants. Il est tentant de mettre en cause une fois de plus le conservatisme de la société française. Mais ce serait se tromper de diagnostic. Si le projet ne suscite pas l'adhésion, c’est qu'il ne répond que de manière très partielle aux défis. Tel quel, quoi qu'en disent des protestataires bien mal inspirés, le changement n'est pas assez radical : « l'autonomie » tant vantée, la taille des conseils, la sélection en master sont des pas importants mais ce ne sont que des moyens. Pour réussir, il faut se donner une ambition plus haute : construire des leaders mondiaux et réussir la démocratisation, deux objectifs qu'il est possible d'atteindre en s'en donnant les moyens. lire la suite
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