Pierre Cahuc edit

Professeur d'économie à l'Ecole Polytechnique Site personnel de l'auteur Écrivez à Pierre Cahuc
  • 12 septembre 2016

    La révolution expérimentale en économie… et ses ennemis

    La révolution expérimentale en économie… et ses ennemis

    Contrairement à une opinion répandue, ce n’est pas le sujet abordé qui permet de qualifier une discipline de scientifique ou pas. C’est la méthode employée pour valider les résultats qui distingue le savoir scientifique des autres formes de la connaissance. Or, depuis plus de trois décennies, l’économie est devenue une science expérimentale dans le sens plein du terme.

  • 13 novembre 2007

    La société de défiance: un mal français

    La société de défiance: un mal français

    La France est engagée dans un cercle vicieux dont les coûts économiques et sociaux sont considérables. Depuis plus de vingt ans, des enquêtes menées dans tous les pays développés révèlent qu'ici plus qu'ailleurs, on se méfie de ses concitoyens. Les Français sont parmi les plus nombreux à n'avoir aucune confiance dans les pouvoirs publics, les partenaires sociaux et la Justice. Ils sont également les plus rétifs à l'économie de marché.

  • 10 mars 2007

    Vive la démocratie sociale !

    Vive la démocratie sociale !

    Ségolène Royal vient de recevoir les partenaires sociaux pour parler de démocratie sociale. Réfléchir aux moyens d'activer la démocratie sociale est indispensable dans un pays comme la France où le dialogue social est en panne. On peut néanmoins se demander si les partenaires sociaux tels qu'ils sont actuellement organisés sont les bons interlocuteurs.

  • 27 septembre 2006

    La formation professionnelle continue : un système à la dérive

    Face à l'accélération du progrès technique, à l'intensification de la concurrence internationale, à l'allongement de la durée de vie, la formation professionnelle continue constitue aujourd'hui un instrument essentiel pour assurer la cohésion sociale, la sécurisation des parcours professionnels et de bonnes performances macroéconomiques. Forte de ce constat, la loi Fillon votée en mai 2004 a institué le Droit individuel à la formation, le désormais célèbre « DIF », qui donne à chaque salarié la possibilité d'accéder à 20 heures de formation par an cumulables pendant six ans. Du même coup, le seuil obligatoire de dépenses pour la formation continue a crû significativement : il est passé de 1,5 % à 1,6 % de la masse salariale dans les entreprises de 10 salariés ou plus et de 0,25 % à 0,55 % dans les autres. Au total, en 2005, la France a dépensé 23 milliards d’euros, soit 1,4 % du PIB, en actions de formation professionnelle continue, soit environ trois fois le montant des dépenses pour le RMI.