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5 mars 2008
Pouvoir d’achat des enseignants : qui faut-il croire ?
Le 4 février dernier, la commission présidée par Marcel Pochard a remis au ministre le Livre vert sur l’évolution du métier d’enseignant, qui évoque la délicate question du pouvoir d’achat des professeurs. Le journal Le Monde en a rendu compte le 6 février en titrant : « Selon une étude, les enseignants n’ont pas connu de déclassement salarial ». D’autres sources ont au contraire mis en évidence une forte dévalorisation des carrières enseignantes depuis 1981. Quel est donc ce mystère ? lire la suite
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18 février 2008
Pourquoi les banquiers sont-ils aussi bien payés ?
En 2006, près de cinq salariés de banques françaises auraient eu une rémunération supérieure à celle du sportif le mieux payé (Thierry Henry avec 13 M€), supérieure donc à 400 fois le salaire moyen. Ce chiffre est trois fois plus élevé que la rémunération du PDG le mieux payé de France. La City de Londres ou Wall Street donnent des chiffres plus élevés encore. Comment expliquer cette vertigineuse spirale ? lire la suite
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14 février 2008
Le bilan économique du professeur Prodi
L’Italie souffre d’une productivité insuffisante et d’une croissance faible. Pour favoriser la croissance, les recettes sont connues : il faut augmenter le nombre d’heures travaillées et la productivité horaire. Quelles ont été sur ce point les principales mesures du gouvernement Prodi et quel bilan peut-on en tirer? lire la suite
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6 février 2008
Productivité: les Etats-Unis toujours en tête…
La bonne performance productive de certains pays européens comme la France et l’Allemagne pourrait être factice : la moindre mobilisation de la population en âge de travailler élèverait mécaniquement la productivité horaire du travail des pays européens comparés aux Etats-Unis. Quelles conséquences en tirer pour la politique économique ? lire la suite
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30 janvier 2008
Comment bien taxer les stocks options
Une stock-option est le droit d’acheter une action de l’entreprise à une échéance donnée et à un prix prédéterminé. Si au terme de la période, le cours boursier est supérieur à ce « prix d’attribution », le salarié peut acheter l’action et empocher la différence entre le cours de l’action et son prix d’attribution. Comment taxer ces actions d’un type particulier ? lire la suite
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28 janvier 2008
Le pouvoir d’achat est au bout de l'emploi
Nicolas Sarlozy a ouvert la boîte de Pandore du pouvoir d’achat et il va avoir bien du mal à la refermer. Le problème, pour lui, c’est que le pouvoir d’achat n’augmentera plus vite que lorsque le chômage aura diminué, et que cela va prendre beaucoup de temps, à supposer qu’il y parvienne. lire la suite
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22 janvier 2008
Marché du travail : un accord historique ?
L’accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail a été ratifié par plusieurs syndicats de salariés (tous sauf la CGT), ainsi que par les syndicats patronaux. De ce point de vue, c’est un succès indéniable pour la négociation. Mais on peut s'interroger sur le contenu réel de l'accord, à partir des éléments empiriques à notre disposition. lire la suite
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19 janvier 2008
Pourquoi la CFDT a dit oui
L'accord sur la modernisation du marché du travail va concerner vingt millions de salariés. Il fait l'objet de nombreux commentaires. Telos a demandé au principal négociateur de la CFDT de nous donner son point de vue. lire la suite
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18 janvier 2008
Une réforme globalement positive
Même si l’on ne se dirige pas vers une pleine flexibilité, l’accord signé par les partenaires sociaux exploite les marges d'amélioration existantes pour réduire le coût du travail hors salaire — en particulier, ce que doivent payer les entreprises quand elles décident de se séparer d’un salarié — tout en préservant la protection des travailleurs entre deux contrats. Nous allons vers un modèle de relations de travail qui n'est pas parfait, mais constitue une nette amélioration par rapport à la situation actuelle. Cependant, on n’a pas assez tenu compte du risque de voir entreprises et salariés adopter des comportements opportunistes par rapport à l’assurance chômage. lire la suite
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15 janvier 2008
La protection de l’emploi, un frein à la croissance?
Une étude récente de l'INSEE amène à réviser de moitié le décompte des flux de création et de destruction d’emplois en France. Cela repose la question de l'influence de la protection de l'emploi sur le dynamisme économique. lire la suite
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9 janvier 2008
Le retour de l'affaire Bolkestein ?
Alors que l'affaire avait attiré l'attention médiatique lorsqu'elle fut annoncée en septembre 2005, en plein débat sur la proposition de directive sur les services de la Commission européenne (dite " directive Bolkestein "), son épilogue devant la Cour de justice des Communautés européennes est presque passé inaperçu. Pourtant, les arrêts rendus les 11 et 18 décembre 2007 dans les affaires C-438/05 (Viking Line APB) et C-341/05 (Laval un Partneri Ltd), méritent que l'on s'y attarde. Ils suggèrent que le juge communautaire n'est pas opposé à la fameuse clause du pays d'origine, qui avait tant fait couler d'encre au moment de la campagne référendaire française. lire la suite
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11 décembre 2007
Déficits : jusqu’où peut-on aller ?
Depuis la mise en place de l’euro, les déficits publics n’ont cessé de baisser en Europe. Si ce n’est dû à la vigilance des marchés, c’est peut-être grâce à la surveillance européenne dans le cadre du pacte de stabilité. Après un pic de 6% du PIB en 1993, le déficit moyen de la zone euro est passé sous les 3% au moment de la mise en place de l’euro et pourrait bien afficher en 2007 un niveau de 0,8% du PIB seulement. Parallèlement, les ratios dette sur PIB n’ont pas diminué de façon aussi spectaculaire puisque d’après Eurostat, la dette moyenne de la zone euro, qui s’élevait à 70,9% du PIB en 2000, serait quasiment stable à 70,1% en 2006. lire la suite
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6 décembre 2007
L’euro trop fort : le début de la fin ?
Il monte, il monte, l’euro. Le seuil de 1,5 dollars pour un euro est en vue, et sera sans doute franchi très bientôt. En octobre 2000, dans une période de faiblesse qui avait alors beaucoup frappé les esprits, l’euro ne valait que 0,85 dollars. Depuis le début de cette année seulement, il s’est apprécié de près de 15%, toujours vis-à-vis du dollar. Alors il souffle un vent de panique. Airbus a même indiqué que son existence était en jeu. Tout cela est-il justifié ? Non, pour deux raisons principales. D’abord, mesurer l’euro par rapport au dollar est un peu de la supercherie. Ensuite, rien ne dit que la situation va durer bien longtemps. lire la suite
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4 décembre 2007
Les leçons de Galileo
Le spectacle donné par la Commission, le Conseil et le Parlement européens pour boucler le financement de Galileo fait irrésistiblement penser aux marathons agricoles. Tout y est : les négociations de la dernière heure qui durent des années, les ultimatums non suivis d’effets, les tractations infinies avec tel ou tel ministre national agrippé à son drapeau et aiguillé par son lobby catégoriel favori et à l’arrivée l’horloge arrêtée pour passer les derniers compromis qui dénaturent le projet initial. Et pourtant s’il est un projet qui incarnait le meilleur de l’esprit européen c’était bien Galileo. Pourquoi donc ce projet emblématique de la stratégie de Lisbonne s’est-il mué en symbole des impuissances européennes ? lire la suite
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26 novembre 2007
Et si l’Italie quittait l’euro ?
Dans les changements continuels de l’économie mondiale, il y a au moins une constante : le mécontentement suscité par l’euro. Au début de la décennie, le principal motif de plainte était que l’euro était trop faible pour des économies en plein essor comme l’Irlande. Désormais, il est trop fort pour les pays comme l’Italie, qui ont un problème de croissance. Il est clair que la source du problème actuel est externe. Elle est liée à la chute du dollar, qui traduit une combinaison de problèmes économiques et financiers aux Etats-Unis, et au fait que les autorités chinoises persistent à indexer le renminbi sur le billet vert. Mais les récriminations ne cessent pas pour autant. lire la suite
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19 novembre 2007
« Je dois être le maître dans tout et surtout dans ce qui concerne les affaires de la Banque »
« Je dois être le maître dans tout ce dont je me mêle et surtout dans ce qui concerne les affaires de la Banque, qui est bien plus à l'empereur qu'à ses actionnaires puisqu'elle bat monnaie », disait Napoléon. Aujourd'hui Nicolas Sarkozy n'est pas loin de penser la même chose. Sans la citer, le président a de nouveau épinglé la Banque centrale européenne, sur trois thèmes : il faut pouvoir débattre de tout, y compris de la politique monétaire ; l'Europe ne doit pas être la seule grande puissance économique à ne pas pratiquer une politique de change conforme à ses intérêts ; l'indépendance ne doit pas se confondre avec une "totale irresponsabilité". Quelle peut être la portée de ces déclarations ? lire la suite
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13 novembre 2007
La société de défiance : un mal français
La France est engagée dans un cercle vicieux dont les coûts économiques et sociaux sont considérables. Depuis plus de vingt ans, des enquêtes menées dans tous les pays développés révèlent qu'ici plus qu'ailleurs, on se méfie de ses concitoyens. Les Français sont parmi les plus nombreux à n'avoir aucune confiance dans les pouvoirs publics, les partenaires sociaux et la Justice. Ils sont également les plus rétifs à l'économie de marché. Selon une enquête de World Values Survey, à la question " pensez-vous qu'il est possible de faire confiance aux autres ou que l'on n'est jamais assez méfiant ? ", un Français sur cinq seulement déclare faire crédit à son prochain. C'est deux fois moins qu'aux États-Unis ou au Canada. Trois fois moins que dans les pays scandinaves. Sur les 26 pays les plus riches de la planète, la France se trouve en 24e position, devant le Portugal et la Turquie. Dans ce contexte, nul doute que l'actualité récente n'alimente encore davantage le sentiment de défiance des Français. Le scandale des retraits d'argent liquide par l'un des principaux représentants du Medef alimente la suspicion sur le financement opaque des syndicats. Le soupçon de délit d'initié chez EADS jette également une lumière crue sur les pratiques potentielles de connivence entre l'Etat et les milieux industriels et financiers. lire la suite
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12 novembre 2007
Le libéralisme est-il de gauche?
L'Europe continentale est engagée dans un débat passionné sur la poursuite de réformes favorables à l’économie de marché et à un plus grand libéralisme économique. Chacun sait ce que cela signifie : compétition, flexibilité du marché du travail, libéralisation des services, baisse des impôts, privatisations. Le débat traditionnel est le suivant : ces réformes sont des réformes de droite, elles peuvent aboutir à plus d’efficacité – et peut-être même à plus de croissance économique – mais elles ont aussi tendance à augmenter les inégalités et à se faire au détriment des plus pauvres. Donc, et ici se fait jour l’argument classique des Européens «socialement compatissants», on ne peut avancer que très prudemment dans cette direction : les gouvernements doivent procéder soigneusement et se tenir prêts à faire marche arrière à n'importe quel point. Or, une bonne partie de ce raisonnement est fondamentalement fausse. lire la suite
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9 novembre 2007
1,70 dollars pour un euro ?
La baisse régulière du dollar ces dernières années tourne aujourd’hui à la chute libre. Le catalyseur immédiat de cette accélération est l’impression croissante que la crise du crédit a mis la Réserve fédérale américaine le dos au mur et que, dans un contexte politique tendu, elle choisira plutôt de prendre des risques avec le dollar qu’avec l'activité économique. Bien sûr, une partie de cette dynamique est due à l'incertitude et à une grande défiance mutuelle au sein du secteur financier ; le temps devrait réduire cette incertitude, mais entretemps les investisseurs opportunistes – plus communément appelés spéculateurs – passent leur temps à attendre une politique qui inverserait la tendance et ils croient aujourd’hui voir venir le temps de ce changement. lire la suite
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7 novembre 2007
Le défi asiatique du développement durable
La phase actuelle de réchauffement climatique coïncide avec l’émergence économique et industrielle de vastes régions en développement. Il en découle une querelle autour de plusieurs malthusianismes. De la taille des populations en émergence naît une inquiétude dans les économies développées, et avec elle une vision antagonique de l’accès aux ressources. Légitimée par le maintien pour tous d’un environnement global, elle recouvre parfois une conception asymétrique des efforts de chaque nation. Ce sont les émergents qui perturbent le monde. A cette approche répond assez directement la position inverse : la défense d’un ambigu « droit au développement », souvent promue par les plus riches des pays concernés. Le risque majeur, dans un système de négociations articulées sur les relations internationales, est l’oubli de la nécessaire réflexion sur la réinvention du développement. lire la suite