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8 juin 2011
À quoi joue l’armée égyptienne ?
La mise en avant des crimes attribués à la famille Moubarak peut occuper l’opinion publique un certain temps. C’est probablement le calcul des militaires et de leurs alliés. Mais cette gestion tactique de la révolution égyptienne cache de plus en plus mal l’immobilisme des élites. Que souhaitent les militaires et quelles sont leurs stratégies ? lire la suite
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5 mai 2011
L’Asie centrale et les révolutions arabes
Vite comparés aux révolutions est-européennes de 1989, les événements du monde arabe ont suscité l’espoir d’une contagion démocratique aux autres régions du monde. Les républiques post-soviétiques d’Asie centrale – Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan et Turkménistan – viennent immédiatement à l’esprit. Qu’en est-il véritablement ? lire la suite
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29 avril 2011
Schengen à l’épreuve des révolutions arabes
L’afflux récent de migrants à Lampedusa a conduit Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy à demander une suspension temporaire de la libre circulation dans les pays de l’UE confrontés à des vagues de réfugiés et de migrants illégaux. Une telle mesure serait de la folie. L'UE a besoin de plus de mobilité, pas moins. lire la suite
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19 avril 2011
Le risque-pays victime des révolutions arabes
Le printemps arabe a exprimé l’aspiration des populations à une plus grande liberté politique, leur exaspération face à la montée des inégalités sociales dans un contexte d’inflation ; enfin, leur volonté de déloger du pouvoir ceux qui s’étaient emparé de l’Etat pour en confisquer les ressources. Cela modifie-t-il notre perception du risque dans ces pays ? lire la suite
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5 avril 2011
Afrique, sida et gouvernance
L’Afrique subsaharienne est la région du monde la plus touchée par le sida. L'Onusida estime que 2,2 millions de personnes ont été infectées par le virus en 2008, ce qui porterait à 24,1 millions le nombre de personnes vivant avec le VIH/Sida dans le pire de cas. L’épidémie pose la question de la qualité des institutions, et au bout du compte elle peut apparaître comme une incitation à progresser sur ce plan. lire la suite
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31 mars 2011
Le précédent libyen
Lorsque nous considérons l’intervention libyenne à l’aune de ses précédents historiques, allons-nous penser que c’est un nouveau Rwanda, une nouvelle Somalie, ou encore autre chose ? Le Rwanda évoque la honte de l’inaction, la Somalie rappelle les coûts d’une action mal exécutée, et «autre chose» pourrait renvoyer à la promesse de faire enfin ce qui convient. lire la suite
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27 mars 2011
La Libye et le provincialisme allemand
L’abstention du gouvernement allemand lors du vote de la résolution 1973 sur la mise en place d’une zone exclusion aérienne en Libye a été une profonde déception pour tous ceux qui croient à la nécessité d’une politique étrangère de l’Union européenne. lire la suite
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14 mars 2011
Égypte: replâtrage ou révolution ?
Alors que le roi du Maroc vient de proposer une refonte globale de la constitution, les amendements constitutionnels égyptiens paraissent bien modestes. Ils portent sur les conditions de participation à l’élection présidentielle, la limitation de la durée du mandat du chef de l’État – deux fois quatre ans au plus, la réglementation de l’état d’urgence et les modalités de la révision constitutionnelle. Pour l’essentiel, il s’agit des réformes proposées par Hosni Moubarak avant qu’il ne soit forcé de quitter le pouvoir. La temporalité envisagée est également la même que celle qu’il avait avancée : dans les quelques mois qui viennent, une élection présidentielle puis parlementaire. lire la suite
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24 février 2011
Égypte: faut-il avoir peur des Frères musulmans ?
Alors qu’un vent de démocratie semble s’être levé sur l’ensemble du monde arabo-musulman, le rôle que seront appelés à jouer les mouvements d’opposition islamistes dans les transitions politiques à l’œuvre soulève de multiples craintes. La plus significative concerne les fameux Frères musulmans. Mais qui sont-ils ? lire la suite
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17 février 2011
France 24 : un soft power à la française ?
Les crises tunisienne et égyptienne ont montré les limites de l’appareil diplomatique de la France. Elles ont montré aussi la force de son appareil audiovisuel extérieur, notamment la chaîne France 24. Des milliers de témoignages ont afflué de Tunisie au cours du mois de janvier pour souligner le rôle joué par France 24 dans l’amplification du mouvement qui a abouti au départ du président Ben Ali. Les révolutions tunisienne et égyptienne sont en train de confirmer le rôle crucial des chaînes d’information internationales satellitaires, véritables instruments de soft power dans la mondialisation de l’information et des luttes d’influence. La vague de contestation dans le monde arabe pourrait jouer pour ces chaînes le rôle qu’avait joué la Guerre du Golfe pour CNN au début des années 1990. Les grands bénéficiaires en Tunisie et en Egypte ont été Al-Jazeera et Al-Arabiya. Mais juste derrière, France 24 commence à s’imposer notamment en arabe et en français. lire la suite
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15 février 2011
Égypte: que veulent les militaires ?
Le départ de Hosni Moubarak a été ressenti comme une victoire révolutionnaire, pourtant il n’apporte rien que les manifestants de la place Tahrir n’avaient déjà obtenu : la certitude qu’il ne se représenterait pas, que son fils ne serait pas candidat à sa succession, que la Constitution serait amendée et le Parlement dissout. Ce qui change, c’est le cadre de l’accomplissement de tout cela. Hier, il s’agissait d’un cadre constitutionnel ; aujourd’hui, le cadre est celui, inconstitutionnel, d’un coup d’État. Depuis le début de cette crise, on s’aperçoit chaque jour davantage que l’acteur pivotal du régime, c’est l’armée. Que l’armée n’est pas neutre, qu’elle a un agenda et des intérêts. lire la suite
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7 février 2011
« Révolution numérique » et révolutions politiques
Interrompus le 28 janvier à la demande des autorités égyptiennes, les services d’Internet et de téléphonie mobile n’étaient rétablis que cinq jours plus tard, sous la pression des États-Unis et par crainte des conséquences de ce black out pour l’économie. Au même moment, en Chine, la censure bloquait, dans les moteurs de recherche, les mots-clefs permettant d’accéder à l’information sur les événements en cours en Tunisie et en Égypte, tandis que l’appareil de propagande était mobilisé pour stigmatiser les scènes de chaos. Des régimes autoritaires ne pouvaient mieux illustrer leur inquiétude face à des technologies de la communication capables de véhiculer une information instantanée, des mots d’ordre, des appels à manifester, échappant largement au contrôle étatique. lire la suite
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4 février 2011
Égypte: regard froid sur une crise brûlante
Le mouvement de protestation contre le président Moubarak a abouti, pour l’instant, à un résultat paradoxal : le retour des militaires au cœur du régime et l’éviction des réformateurs du parti au pouvoir. Le nouveau vice-président, Omar Souleiman, est un général, chef des services de renseignements, et très proche de Hosni Moubarak. Il s’est illustré durant les années 1990 dans la lutte contre les islamistes. Le nouveau Premier ministre, Ahmed Chafik, est également un général. lire la suite
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28 janvier 2011
Les Arabes jouent-ils aux dominos ?
Contrairement aux apparences, l’Égypte n’est pas la Tunisie. Pourquoi ? Parce que la séquence manifestations-départ de Ben Ali, que l’on ne peut s’empêcher de mettre en avant et que les manifestants égyptiens ont en tête, n’est pas une séquence complète. La séquence complète est : manifestations-refus d’intervenir de l’armée-départ de Ben Ali. Quant à l’opération complète, elle s’apparente pour l’instant à une tentative du régime de survivre, moyennant le départ de Ben Ali et un certain nombre de réformes. lire la suite
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24 janvier 2011
Tunisie : « Oui mais nous ne savions pas ! »
Quand sonnera l’heure du bilan de la politique étrangère de Nicolas Sarkozy, l’affaire tunisienne pèsera sans doute assez lourd. À tort ou à raison elle aura révélé l’immobilisme préoccupant de notre politique arabe. Parmi les explications avancées pour justifier une attitude pour le moins complaisante vis-à-vis du régime de Tunis, figure le fameux « Oui mais nous ne savions pas... » Vraiment ? lire la suite
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14 janvier 2011
La Tunisie et la tragédie arabe
Les régimes répressifs ne sont pas l’apanage du seul monde arabe. Les régimes prédateurs ne sont pas non plus spécifiques à cette région du monde. En revanche, l’existence de régimes systématiquement répressifs, inefficaces et tous marqués au sceau d’une longévité politique exceptionnelle est bel et bien la marque de fabrique des pays arabes. De ce point de vue, les graves émeutes qui secouent la Tunisie et de manière plus endémique l’Algérie ne sont que l’expression de cette réalité. lire la suite
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9 décembre 2007
Commerce mondial : pourquoi l'Afrique est-elle marginalisée ?
Au moment où s'ouvre le sommet Europe-Afrique de Lisbonne il est opportun de s'interroger sur la capacité de l'Afrique à tirer son épingle du jeu dans le commerce mondial. Dans le débat sur les mérites respectifs de l'aide et du commerce, ceux qui considèrent que l'aide est inefficace soutiennent en effet que les perspectives africaines en matière de commerce sont réelles ; ou en tout cas qu'elles pourraient être améliorées en jouant sur l'accès au marché, principalement via des préférences discriminatoires vis-à-vis du reste du monde. lire la suite
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15 novembre 2007
Le bon usage de l'aide au commerce
« L'aide au commerce » n'est pas la solution miracle pour le développement et la mondialisation. Economistes et décideurs doivent regarder de plus près la conception spécifique de chaque mesure, évaluer son impact potentiel sur les termes de l’échange et considérer le couple spécifique donateur/bénéficiaire. lire la suite
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25 octobre 2007
Commerce : que faire avec l’Afrique ?
En vertu des accords de Cotonou signés en 2000 et ayant permis à l’Union européenne et aux pays Afrique-Caraïbe-Pacifique (ACP) d’obtenir une clause d’exemption temporaire des règles de l’OMC en 2001, l’Union et les ACP sont tenus de conclure un accord de libre-échange d’ici le 31 décembre. Jusqu’à la fin de l’année, le régime douanier préférentiel accordé par l’UE aux ACP peut donc rester discriminatoire, contrairement aux règles multilatérales. Un pays aussi pauvre ou plus pauvre qu’un ACP n’a pas droit aux mêmes conditions d’accès au marché européen simplement parce qu’il n’est pas un ACP. Cela laisse quand même beaucoup de pauvres en dehors du dispositif de Cotonou (succédant aux accords de Lomé) censé promouvoir le développement. Et ceci même si deux dispositifs parallèles existent, le Système de préférences généralisé (SGP) et l’accord Tout sauf les armes (TSA) ouvert aux seuls Pays les moins avancés (PMAs). lire la suite
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8 septembre 2007
Pourquoi l'Afrique intéresse les marchés financiers
L'Afrique est plus souvent associée aux flux de capitaux liés à l'aide internationale qu'à ceux en provenance des fonds d'investissements privés internationaux. Imagine-t-on les fonds mutuels anglo-saxons, les véhicules financiers de private equity ou encore les sulfureux hedge funds, se ruer vers le continent noir ? C'est pourtant ce qui est en train de se passer. lire la suite