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20 septembre 2006
Pourquoi les poulets brésiliens ne s'envolent pas vers l'Europe
Un des thèmes les plus sensibles dans les relations commerciales entre le Brésil et l'Union européenne est l'accès au marché des poulets brésiliens. C'est avec la question de la viande bovine l'un des points clés de la position européenne dans le cycle de Doha. L'UE n'autorise aujourd’hui que 29 000 tonnes de volailles brésiliennes, réparties sur six quotas d'importations. Cela représente 0,4 % d'une consommation européenne qui s'élève en tout à 11 millions de tonnes annuelles. Toute importation dépassant ce volume subit des tarifs prohibitifs qui, joints à des mesures de sauvegarde spéciales, aboutissent à une augmentation de 1,450 euro par tonne, soit exactement 100 %. lire la suite
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6 septembre 2006
Pourquoi la Russie n’est toujours pas à l’OMC
Peu après son accession au pouvoir, Vladimir Poutine avait réactivé la négociation sur l’accession de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce. Il affirmait alors vouloir rejoindre l’OMC à l’horizon 2003. Nous sommes en 2006 et les officiels russes nous resservent les discours des années 1990 : c’est pour l’année prochaine. Or, pour y arriver, il va falloir changer d’approche. lire la suite
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25 mai 2006
OMC : contrairement à ce qui se dit un non accord ne serait pas une bonne chose
Pour beaucoup d'observateurs, la question n'est plus "comment sauver le cycle de Doha", mais "faut-il sauver ce cycle" ? Le remplacement du négociateur américain Rob Portman, le caractère apparemment irréductible des positions, enfin les doutes croissants sur l'utilité même de l'exercice, nourrissent le pessimisme ambiant. Deux options sont ouvertes à ce stade, après le rendez-vous manqué de fin avril. Utiliser la pression que fait peser sur le calendrier la conjugaison des élections brésiliennes, américaines et bientôt françaises, pour boucler dans l'urgence avant l'automne, ou au contraire manquer cette fenêtre de tir et repartir sur des bases saines ; il en faudrait plus, après tout, pour stopper le commerce mondial. lire la suite
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19 mai 2006
Les subventions agricoles ont besoin de transparence !
Faut-il obliger les Etats membres de l'Union européenne à fournir des informations sur les bénéficiaires des fonds communautaires faisant l'objet d'une gestion partagée ? Si oui, dans quelle mesure et sous quelle forme ? Telles sont les deux questions issues du Livre vert publié début mai 2006 par la Commission européenne afin de stimuler le débat, entre autres, sur la divulgation de l'identité des ayants droit des fonds communautaires et notamment ceux qui touchent à l'agriculture. lire la suite
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15 mai 2006
Sécurité énergétique : l'enjeu latino-américain
Nous assistons aujourd’hui à une évolution dans l’équilibre des pouvoirs entre pays producteurs et pays consommateurs, mais aussi entre gouvernements et compagnies pétrolières. L'entrée de grands acteurs émergents dans les marchés mondiaux de pétrole intensifie d’autant plus la compétition que certains d’entre eux tentent de mettre leurs réserves sous clé. Les prises de contrôle par les Etats vont croissant, et les conditions d'accès aux ressources se resserrent. Les compagnies et les institutions internationales n’ont pas donné de réponse satisfaisante à cette situation, et certains acteurs ont fait preuve de maladresse, voire d’arrogance. Il serait plus sage et plus constructif d’explorer de nouveaux modes de partenariat permettant d’accompagner l’évolution d’un type de relation aujourd’hui en fin de cycle. lire la suite
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3 avril 2006
L'Europe a besoin d'un accès libre aux pipelines russes
La Russie a choisi de faire de la sécurité énergétique le thème dominant du sommet du G-8 qui aura lieu mi-juin à Saint-Pétersbourg. C'est un bon choix. La demande mondiale de pétrole s'élève désormais à presque 85 millions de barils par jour. Les pessimistes soutiennent que la production pétrolière mondiale est à son pic, alors que les optimistes suggèrent qu'en 2020 elle peut atteindre 105 millions de barils ; mais cela ne fait pas grande différence. lire la suite
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20 mars 2006
OMC : en cas d’échec, y a-t-il un plan B ?
Le cycle de négociations multilatérales engagé à Doha, plus connu comme le « Cycle du développement », est à un stade critique. La date butoir pour s’entendre sur le minimum syndical – les coefficients des formules utilisées, les exceptions, une relance des discussions dans les services – est fin avril. Pourquoi une telle hâte alors que le sommet de Hongkong de décembre dernier avait laissé des pans entiers de la négociation dans l’ombre ? La raison est simple : la fenêtre de négociations pour les autorités américaines se refermera à la fin de l’année ; ensuite, il faudra redemander un mandat du Congrès, et ce dernier ne sera pas trop enclin à le donner. L’économie américaine se désindustrialise à toute allure, il n’y a plus d’adjectifs pour qualifier le déficit courant. Il sera difficile d’expliquer les bienfaits de la mondialisation à des sénateurs voyant les dollars accumulés en Chine rôder autour des entreprises américaines. Le doute s’installe à tous les niveaux : après le Nobel Paul Samuelson, père de la théorie moderne de la spécialisation des pays et parangon du libre-échange, ayant avancé que les délocalisations pouvaient appauvrir l’Amérique, Paul Krugman stigmatise la politique du Président Bush accusé de « ne s’intéresser qu’aux riches et aux plus riches », et incapable d’empathie à l’égard du cœur de la société américaine frappée par les effets d’une « concurrence indienne ». lire la suite
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20 mars 2006
OMC : contrairement à ce qui se murmure parfois, l'Europe a tout à perdre d'un échec
L'OMC aime bien les dates butoirs, quitte à ne pas les respecter. La prochaine est fixée au 30 avril : c'est demain. Aussi les négociateurs les plus influents se sont-ils retrouvés à Londres pour une réunion où l'on allait parler gros sous, avec de nouvelles simulations des effets de la libéralisation, réunion qualifiée à son issue de " constructive et utile " par le Commissaire européen. Inutile de décoder le langage diplomatique : chacun campe sur ses positions, et si l'on connaît les formules de libéralisation, on ne connaît pas le dosage. Lula et Tony Blair proposent de tenter le tout pour le tout, en organisant une réunion de la dernière chance entre le G8, le Brésil, la Chine, l'Inde et le Mexique, à la fin du printemps ou au début de l'été. Outre que cette initiative s'appuie curieusement sur un pays non membre de l'OMC (la Russie n'a que le rang d'observateur à l'OMC), cela pourrait fort ressembler à un enterrement de première classe. Que se passerait-il alors ? lire la suite
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20 mars 2006
A l'OMC l'Europe peut encore (un peu) bouger...
L'agriculture reste un obstacle à la conclusion d'un accord multilatéral sur le commerce dans le cadre du cycle de Doha. Les positions se sont beaucoup rapprochées en un an, mais il est politiquement très difficile pour les pays membres de réduire les derniers écarts. A ce stade, chaque concession unilatérale semble immédiatement intégrée par les autres membres, et les compteurs de la négociation remis à zéro. Cela encourage à ne se découvrir qu'en dernier, au risque d'un échec collectif. L'Union Européenne ayant mis sur la table une offre plutôt ambitieuse dès octobre 2005, la partie est aujourd'hui difficile pour le négociateur européen Peter Mandelson. lire la suite
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20 mars 2006
Le régionalisme est-il une alternative au multilatéralisme ?
En cas de blocage des négociations multilatérales à l’OMC, les pays en développement ayant fait le choix de l’ouverture se reporteront inévitablement sur les accords commerciaux régionaux : Alena, Mercosur, Partenariat Euro-méditerranéen, Accords de partenariat économiques entre l’Union Européenne et les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), Accord de libre échange des Amériques... Est-ce une alternative à un blocage des négociations multilatérales ? Rien n’est moins sûr. lire la suite
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20 mars 2006
A l'OMC l'Europe peut encore (un peu) bouger...
L'agriculture reste un obstacle à la conclusion d'un accord multilatéral sur le commerce dans le cadre du cycle de Doha. Les positions se sont beaucoup rapprochées en un an, mais il est politiquement très difficile pour les pays membres de réduire les derniers écarts. A ce stade, chaque concession unilatérale semble immédiatement intégrée par les autres membres, et les compteurs de la négociation remis à zéro. Cela encourage à ne se découvrir qu'en dernier, au risque d'un échec collectif. L'Union Européenne ayant mis sur la table une offre plutôt ambitieuse dès octobre 2005, la partie est aujourd'hui difficile pour le négociateur européen Peter Mandelson. lire la suite
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20 mars 2006
OMC : contrairement à ce qui se murmure parfois, l'Europe a tout à perdre d'un échec
L'OMC aime bien les dates butoirs, quitte à ne pas les respecter. La prochaine est fixée au 30 avril : c'est demain. Aussi les négociateurs les plus influents se sont-ils retrouvés à Londres pour une réunion où l'on allait parler gros sous, avec de nouvelles simulations des effets de la libéralisation, réunion qualifiée à son issue de " constructive et utile " par le Commissaire européen. Inutile de décoder le langage diplomatique : chacun campe sur ses positions, et si l'on connaît les formules de libéralisation, on ne connaît pas le dosage. Lula et Tony Blair proposent de tenter le tout pour le tout, en organisant une réunion de la dernière chance entre le G8, le Brésil, la Chine, l'Inde et le Mexique, à la fin du printemps ou au début de l'été. Outre que cette initiative s'appuie curieusement sur un pays non membre de l'OMC (la Russie n'a que le rang d'observateur à l'OMC), cela pourrait fort ressembler à un enterrement de première classe. Que se passerait-il alors ? lire la suite
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20 mars 2006
Le coût d’un non accord pour les pays les moins avancés
La Banque Mondiale a souvent dit que les PMA seraient les principaux bénéficiaires d’une libéralisation commerciale. Mais la réalité est beaucoup plus nuancée. La libéralisation ne peut profiter aux PMA que si d’autres facteurs sont réunis. lire la suite
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19 mars 2006
L’aide alimentaire doit-elle tomber dans l’escarcelle de l’OMC ?
Les négociations engagées dans le cadre de l’OMC à propos de l’aide alimentaire internationale posent un nouveau problème de gouvernance globale dans la mesure où l’OMC se retrouve en l’espèce confrontée à d’autres organisations intergouvernementales telles que le Programme alimentaire mondial (PAM), ou le Conseil international des céréales qui administre, en particulier, la Convention relative à l’aide alimentaire. Le paradoxe, c’est que les Etats prennent, dans ces négociations, des positions clairement contraires à celles qu’ils soutiennent dans d’autres débats de gouvernance globale, comme c’est le cas par exemple les relations entre les règles de l’OMC et les Accords environnementaux multilatéraux (AEM). lire la suite
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1 mars 2006
Face à Microsoft, la Commission parviendra-t-elle à s’imposer ?
Le 23 février dernier, une nouvelle plainte était déposée par IBM, Sun Microsystems et autres Oracle contre Microsoft pour pratiques abusives en Europe. L’âpreté du conflit entre les parties prenantes, l’appui intéressé que prêtent de grandes entreprises à l’autorité européenne, le caractère apparemment insoluble des problèmes soulevés, font de cette affaire l’un des cas emblématique du pouvoir de régulation de l’exécutif européen. Face à Microsoft, Bruxelles parviendra-t-elle à s’imposer ? lire la suite
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20 février 2006
L’OMC, l’Europe et les OGM
La question des OGM jugée en ce moment à l’Organisation mondiale du commerce oppose les Etats-Unis, le Canada et l’Argentine (les plaignants) à l'Union Européenne (le défenseur). Le 6 février 2006, le panel OMC a communiqué aux parties ses conclusions préliminaires ; celles-ci ne modifieront pas le cadre juridique dans lequel l’Union Européenne prend des décisions sur les OGM. Les commentaires suggérant le contraire se sont tout simplement trompés. lire la suite
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25 janvier 2006
La mondialisation profite-t-elle aux pauvres ?
La mondialisation profite-t-elle aux pauvres, comme le croient les économistes les plus orthodoxes, le FMI et la Banque mondiale ? Ou les pauvres souffrent-ils au contraire de la compétition globale, comme le suggèrent de nombreux militants altermondialistes ? Le point de vue orthodoxe, le fameux " consensus de Washington " est souvent incorrect : au mieux, l'ouverture des frontières commerciales demande à être accompagnée par d'autres politiques si l'on veut que la mondialisation profite à tous. L'état de nos connaissances suggère quatre leçons, que les dirigeants mondiaux gagneraient à prendre en compte. lire la suite
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25 janvier 2006
Protectionnistes de tous les pays, unissez-vous !
En décembre, les représentants des 150 pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont rencontrés à Hongkong pour développer les échanges et améliorer les règles du commerce international. Le gigantesque Convention center a accueilli des milliers de délégués représentant les Etats, le secteur privé, les ONG, la presse et les organisations multilatérales. A l'extérieur, des dizaines de milliers de militants antimondialisates ont une fois encore protesté contre le néo-libéralisme et la libéralisation des échanges. Manifestation inutile, puisque que ceux qui célébraient la grand-messe biannuelle de l'OMC et ceux qui protestaient ont à peu près les mêmes idées. lire la suite
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24 janvier 2006
Choux + carottes = les additions du Forum de Davos
Le benchmarking, qui consiste pour une organisation à évaluer sa performance en prenant comme point de comparaison les meilleures pratiques dans son domaine, a débordé le cadre du management d'entreprise pour s'appliquer aux nations. Il s'agit alors de compléter les indicateurs habituels de la compétitivité " dans les échanges " tel le taux de change réel, pour évaluer la capacité des pays à améliorer ou maintenir leur rang international. lire la suite
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24 décembre 2005
Le Cycle de l'OMC : pourquoi pédale-t-on ?
A présent que le Cycle a été remis sur ses roues à Hong Kong et que l'on s'est remis à pédaler, une question va inévitablement se poser : pourquoi pédale-t-on ? lire la suite