Jacques Fayette edit
Professeur honoraire à l'Université Lyon 3, membre du conseil scientifique de l'Union européenne des fédéralistes Écrivez à Jacques Fayette-
29 novembre 2023
Le fédéralisme à l’envers
Jamais les politiques européennes n’ont été aussi dépendantes de politiques nationales, elles-mêmes fluctuantes en fonction d’élections guettées par les pays partenaires. L’UE est en train de démontrer qu’une coopération reposant sur 27 centres de décision est ingérable. Peut-on faire mieux? lire la suite
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14 juin 2022
Fédéralisme et droit de veto
Le droit de veto fait débat. Les uns l’accusent de bloquer l’Europe, d’autres insistent sur ses vertus. On peut aussi envisager plus pratiquement les moyens utilisés pour l’atténuer ou le contourner, ce qui permet d’apprécier d’un œil neuf les propositions de la Conférence sur le Futur de l’Europe. lire la suite
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8 décembre 2021
Le moment allemand de l’Europe
La nouvelle coalition allemande manifeste une forte ambition symbolique, avec une bonne dose de pragmatisme. Que penser des déclarations qui évoquent un chemin vers «un État fédéral européen»? lire la suite
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26 janvier 2021
UE: le Parlement, le Conseil et l’État de droit
L’année qui vient de s’écouler a montré les ambiguïtés de la création par le Traité de Lisbonne de deux présidences, celle du Conseil européen avec un président élu pour deux ans et demi et la présidence tournante de l’Union européenne, pendant six mois. L’architecture institutionnelle de l’Union n’est plus tenable. lire la suite
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2 juin 2020
Angela Merkel, un métier et des convictions
Il y a quelques années, un feuilleton télévisé représentait le monde politique au moyen d’un bestiaire imaginatif et querelleur. Le chef de l’État français était incarné par un batracien espiègle répétant à l’envi « la politique c’est un métier ». Angela Merkel vient de nous démontrer que la politique est effectivement un métier, un métier au service de quelques convictions. lire la suite
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17 janvier 2020
Un continent apte à l’avenir
Faire de l’Europe un continent apte à l’avenir, c’est ainsi que l’éditorialiste allemand Sven Afhüppe qualifiait la tâche de la nouvelle présidente de la Commission, au lendemain du vote du Parlement européen le 15 juillet. Pour accomplir cette tâche Ursula von der Leyen devra obtenir le concours d’un Parlement qui l’a élue d’extrême justesse et l’approbation des États. Quelques semaines après l’entrée en fonction de la nouvelle Commission, quelles réflexions viennent à l’esprit? lire la suite
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11 avril 2018
L’Europe et les sept nains
De petits pays européens craignent que sous la pression française, l’Allemagne finisse par se ranger aux principales propositions du discours de la Sorbonne. Il semble que cette crainte soit excessive. lire la suite
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16 janvier 2018
Brexit, frontières et documents
Le Royaume-Uni doit se préparer à gérer des échanges commerciaux sans savoir dans quel cadre juridique, douanier et fiscal ils vont se dérouler; sans connaître les effectifs et la nature des opérateurs économiques concernés; le tout dans l’ignorance du calendrier d’application. On comprend donc l’insistance pour obtenir une période de transition aussi longue que possible, sans mentionner la période indéfinie souhaitée par le patronat britannique. lire la suite
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11 octobre 2017
L’Europe selon Macron: Jacques Fayette revient sur les analyses de Charles Wyplosz qui lui répond
Charles Wyplosz a publié dans Telos deux analyses critiques des institutions européennes. Pour Jacques Fayette, ces critiques sont excessives et suggèrent la tentation du retour à un système purement intergouvernemental. Procès d’intention, répond Charles Wyplosz ! lire la suite
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12 février 2015
UE: six mois de présidence italienne
Le 2 juillet, un chef de gouvernement auréolé de sa victoire aux élections européennes entre dans l’hémicycle du Parlement de Strasbourg pour y exposer le programme de la Présidence italienne. Le semestre achevé, quel bilan peut-on tirer de la présidence italienne? lire la suite
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15 janvier 2013
Le bilan économique de Mario Monti
Un an après sa prise de fonction, la Présidence du Conseil publiait un propos d’étape privilégiant cinq mots : crédibilité, cohésion, responsabilité, légalité et perspective. La classe politique et la presse italienne et internationale ont marqué l’événement soit pour louer sans réserves les succès du professore, soit pour relativiser son bilan économique. Quelques jours après, le parti fondé par Silvio Berlusconi mettait en cause la majorité. Son leader Angelino Alfano fustigeait la récession, le chômage, l’augmentation de la fiscalité, la réduction des dépenses publiques et la croissance de la dette… la conjonction de ces reproches ayant eu pour effet d’exaspérer le chef du gouvernement qui répliqua par l’annonce imprévue de sa démission. lire la suite
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