• 20 juin 2016

    La primaire de la «gauche de gouvernement», un piège pour qui?

    La primaire de la «gauche de gouvernement», un piège pour qui?

    Il y a de multiples raisons de saluer la décision du Parti socialiste d’organiser dans tous les cas une élection primaire présidentielle. Mais y voir seulement un coup machiavélique de François Hollande pour piéger ses adversaires au sein du Parti socialiste ne rend pas compte de toute l’histoire.

  • 12 avril 2016

    La primaire citoyenne ou la fin programmée du parti socialiste

    La primaire citoyenne ou la fin programmée du parti socialiste

    Après le vote du Conseil national du parti socialiste approuvant à l’unanimité le projet d’une « primaire citoyenne » de « toute la gauche », il semble que la machine socialiste avance désormais  en plein brouillard. Car si les socialistes réfléchissaient une seconde sur leur proposition, ils se rendraient compte qu’elle pourrait détruire leur propre parti si elle était mise en application.

  • 4 novembre 2011

    Les indignés d’Amérique

    Les indignés d’Amérique

    Occupy Wall Street est un mouvement social non identifié. Les indignés de la place Tahrir en appelaient à la démocratie. Ceux de la Puerta del Sol réclamaient des jobs. Ceux de la Place Syntagma s’insurgeaient contre la chape d’austérité infligée par la Troïka. La protestation contre Wall Street relève d’une composition chimique infiniment plus complexe.

  • 17 octobre 2011

    Les conséquences d’une victoire

    Les conséquences d’une victoire

    Plusieurs raisons peuvent être données à la nette victoire de François Hollande à la primaire socialiste, sans qu’il soit possible pour l’instant de les hiérarchiser : la posture de rassembleur du candidat désigné, son arrivée largement en tête au premier tour et les désistements en sa faveur justifiés par cet avantage, ou encore les dérapages de Martine Aubry dans son effort pour disqualifier la candidature de son concurrent. Toutes ces raisons ont dans doute leur part dans l’explication générale du phénomène. Mais il faut insister sur une autre raison : le positionnement politique de Martine Aubry et la manière dont elle a polarisé la campagne du second tour.

  • 10 octobre 2011

    Premières leçons des primaires

    Premières leçons des primaires

    Quoi qu’en dise la droite, les socialistes ont gagné leur pari. Pari difficile car l’enjeu n’était pas celui d’une élection présidentielle elle-même et, dans notre culture politique, il n’était pas certain que tant d’électeurs acceptent d’afficher leurs opinions politiques au moment de voter. Deux millions et demi de votants est dans ces conditions une véritable prouesse. Cela représente non pas comme le clame la droite 4% des électeurs, calcul qui n’a politiquement aucun sens, mais plus du quart des électeurs qui ont voté au premier tour de l’élection présidentielle de 2007 pour la candidate socialiste, Ségolène Royal. Rappelons en effet que de tous les partis de gauche et écologiste, seul le parti radical de gauche avait appelé à voter à cette primaire. C’est donc un chiffre considérable. Il montre aussi que tous ceux qui, à gauche, condamnaient cette primaire au motif qu’elle signait la fin de la vraie démocratie, celle des partis, et qui estimaient qu’il s’agissait d’une illusion démocratique n’ont pas compris l’envie de participation politique de nombreux citoyens.

  • 23 juin 2011

    Primaires socialistes : le mauvais combat de l’UMP

    Primaires socialistes : le mauvais combat de l’UMP

    L’UMP s’est finalement décidée à déclencher une offensive généralisée contre les primaires socialistes. Ce faisant, les partisans du président de la République reconnaissent que ces primaires les inquiètent au plus haut point. Il est vrai qu’ils ont des raisons d’être inquiets mais leur attitude, qui risque d’apparaître comme une tentative de faire obstacle à la démocratisation du processus de désignation des candidats à l’élection présidentielle, pourrait leur revenir en boomerang.

  • 26 avril 2011

    Des primaires à droite ?

    Des primaires à droite ?

    En incitant l’actuelle majorité à suivre l’exemple du PS et à organiser une primaire présidentielle, Alain Lamassoure s’est attiré les foudres du président du groupe UMP au Sénat, Jean-Claude Gaudin : « Ceux qui, à l’UMP, demandent des primaires pour l’élection présidentielle seraient bien inspirés de défendre au quotidien l’action que conduit courageusement le président de la République et son gouvernement », a-t-il déclaré. Pourtant, la proposition d’André Lamassoure mérite mieux que cette brutale fin de non-recevoir et l’UMP aurait tout intérêt à l’examiner de plus près, quitte à la rejeter après examen.

  • 30 septembre 2010

    PS : la guerre Aubry-DSK

    PS : la guerre Aubry-DSK

    Il faut prendre au sérieux les déclarations faites ce week-end par Claude Bartolone sur son appel à des « primaires de confirmation » pour désigner le ou la candidat(e) socialiste à l’élection présidentielle. Sortant du jeu du chat et de la souris auquel se livrent depuis quelque temps les deux principaux candidats potentiels à la candidature socialiste, cette prise de la position d’un membre éminent de la direction du parti sur un enjeu essentiel : qui doit représenter le PS à la prochaine élection présidentielle ?

  • 4 juin 2010

    PS : à quoi serviront (vraiment) les primaires ?

    PS : à quoi serviront (vraiment) les primaires ?

    Le Parti socialiste vient d'adopter les règles qui vont s’appliquer pour l’organisation de sa primaire présidentielle. À quoi va-t-elle servir ? C’est la question que l’on est en droit de se poser après les récentes déclarations de plusieurs dirigeants du parti.

  • 3 octobre 2009

    Le PS vient de se réconcilier avec la Ve République

    Le  PS vient de se réconcilier avec la Ve République

    Ce qui vient de se passer au Parti socialiste est crucial, non seulement comme transformation de son rôle et de son fonctionnement mais aussi comme potentialité de transformation du régime politique lui-même à travers le mécanisme de l’élection présidentielle. En outre, cette réforme du parti socialiste, embourbé depuis longtemps, lui permet de repartir de l’avant. Encore faut-il qu’il soit capable d’assurer le suivi de cette réforme.

  • 11 octobre 2007

    Un parlementaire sur deux de trop en France ?

    Un parlementaire sur deux de trop en France ?

    Dans le monde contemporain, le recours à la démocratie directe est relativement rare. La plupart des décisions publiques sont prises par un nombre restreint d’individus : les représentants. La question de leur nombre est cruciale. Peut-on concevoir des institutions avec un nombre optimal de parlementaires ?

  • 17 mars 2007

    Les créatifs culturels sont-ils influents ?

    Les créatifs culturels sont-ils influents ?

    LuckEmportés par leur projection radieuse sur la modernité, les thuriféraires du Net oublient que la société connectée et participative ne concerne qu'une fraction de la population.