Charles Wyplosz edit
Professeur d'économie, Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement (Genève) Site personnel de l'auteur Écrivez à Charles Wyplosz-
11 juillet 2008
Choc pétrolier : restons calmes…
Le quadruplement des prix du brut depuis 2003 représente une grosse ponction sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Malheureusement pour les gouvernements, et pour leurs concitoyens, ils ne peuvent pas faire grand-chose à court terme. La hausse des prix du pétrole ressemble à s’y méprendre à une taxe et la ponction est inévitable. Il faut donc éviter certaines erreurs… lire la suite
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7 mai 2008
Les réformes et l’Europe : rendez-vous manqué
En annonçant la rupture avec les archaïsmes franco-français, le candidat Sarkozy se présentait comme celui qui mettrait un terme à la marginalisation de la France dans les affaires européennes. Certes, son ardeur à promouvoir les entreprises françaises inquiétait nos partenaires, mais l’idée d’une France profondément réformée soulevait bien des espoirs. C’était bien parti. lire la suite
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28 mars 2008
Bonne nouvelle : l’euro est fort !
L’euro est fort, et alors ? Oui, c’est une mauvaise nouvelle pour nos exportateurs qui doivent serrer leurs marges. Au fait, où étaient-ils quand l’euro ne valait que la moitié de sa valeur actuelle ? On ne les entendait pas plus à l’époque que l’on n’entend aujourd’hui les agriculteurs, maintenant que les prix des céréales et du lait explosent. lire la suite
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6 mars 2008
BCE : comment elle peut mieux faire
La plus grande incertitude règne aujourd’hui en ce qui concerne les intentions de la BCE. L’inflation augmente, la croissance ralentit, les marchés financiers ne parviennent pas à sortir de leurs profondes difficultés : tout cela complique sa tâche. Mais son véritable défi est un déclin de sa crédibilité. lire la suite
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4 février 2008
Sarkozy : premier bilan à froid
Durant la campagne, Nicolas Sarkozy a articulé un programme d'une densité inhabituelle. Pas un pan de la vie des Français n'a été oublié, les propositions étaient audacieuses et, en général, bonnes. La rupture a été plébiscitée. Arrivé à l'Elysée, Sarkozy martèle les mêmes thèmes, entame son programme mais, comme on aurait pu s'y attendre, nombre de ses projets semblent absorbés par les sables mouvants de la politique. La méthode qui consiste à ouvrir simultanément une multitude de fronts commence à montrer ses limites. lire la suite
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28 janvier 2008
Le pouvoir d’achat est au bout de l'emploi
Nicolas Sarlozy a ouvert la boîte de Pandore du pouvoir d’achat et il va avoir bien du mal à la refermer. Le problème, pour lui, c’est que le pouvoir d’achat n’augmentera plus vite que lorsque le chômage aura diminué, et que cela va prendre beaucoup de temps, à supposer qu’il y parvienne. lire la suite
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6 décembre 2007
L’euro trop fort : le début de la fin ?
Il monte, il monte, l’euro. Le seuil de 1,5 dollars pour un euro est en vue, et sera sans doute franchi très bientôt. En octobre 2000, dans une période de faiblesse qui avait alors beaucoup frappé les esprits, l’euro ne valait que 0,85 dollars. Depuis le début de cette année seulement, il s’est apprécié de près de 15%, toujours vis-à-vis du dollar. Alors il souffle un vent de panique. Airbus a même indiqué que son existence était en jeu. Tout cela est-il justifié ? Non, pour deux raisons principales. D’abord, mesurer l’euro par rapport au dollar est un peu de la supercherie. Ensuite, rien ne dit que la situation va durer bien longtemps. lire la suite
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17 octobre 2007
Pourquoi il faut renationaliser le Pacte de stabilité
Le Conseil européen, qui se réunit le 18 octobre à Lisbonne pour finaliser le projet de Traité simplifié, ferait bien de se pencher avec un peu plus d’imagination sur la manière dont la zone euro est gouvernée. Lundi nous abordions la question de la place de la BCE dans cette gouvernance. Aujourd’hui, nous abordons un second volet dans lequel nous proposons ni plus ni moins que la renationalisation du Pacte de stabilité et de croissance. lire la suite
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15 octobre 2007
Comment mieux gouverner la zone euro ?
Le Conseil européen se réunit le 18 octobre à Lisbonne pour finaliser le projet de Traité simplifié. Mais une des questions qui se posent concerne la manière dont la zone euro doit être gouvernée, une zone prise entre les impératifs d’indépendance de la BCE et les impératifs politiques de l’Eurogroupe. C’est un sujet sur lequel la France s’est souvent distinguée mais sans jamais convaincre ses partenaires. Les idées, pourtant, ne manquent pas. En voici quelques-unes concernant la question de l’indépendance de la BCE. Un deuxième article présentera mercredi d’autres idées concernant le Pacte de stabilité et de croissance. lire la suite
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22 septembre 2007
Pourquoi la BCE ne bouge pas ?
La banque centrale américaine a amorcé la décrue des taux d'intérêt, avec une baisse d'une ampleur (un demi pour cent) qui a un peu surpris. Est-ce un signal que vont suivre les autres banques centrales, dont la BCE ? C'est peu probable, à ce stade. lire la suite
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14 juin 2007
Tax-free extra hours worked: not such a bad idea, after all
As a candidate, Sarkozy promised to reform labour markets. His first move concerns the infamous 35 hours workweek, not really a surprise. The shorter workweek had been introduced by the socialist government of Jospin with the explicit aim of sharing work to increase employment. It followed on earlier moves under President Mitterrand in the 1980s and under President Chirac in the 1990s. That the idea was mistaken may be obvious to (non-French) economists, but it remains controversial in France because substantial subsidies, introduced when the Jospin government realized that the measure could, well, actually reduce employment, make it difficult to identify its effects. lire la suite
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5 juin 2007
Heures supplémentaires : une fausse mauvaise idée
La défiscalisation des heures supplémentaires au-delà des 35 heures peut paraître politiquement habile. On ne s'attaque pas au symbole, mais on le vide de sa substance. Cette mesure n’échappe pas entièrement à la logique qu'il s’agit de remettre en cause. Pourtant, même si elle fait l'objet d’abus, la mesure va réduire les charges salariales et réduire le coût du travail. lire la suite
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10 mai 2007
Européens, faites partir Wolfowitz !
Le FMI et la Banque mondiale sont-ils des agents des Etats-Unis qui cherchent à imposer au monde entier les idées anglo-saxonnes ? L'idée est populaire, mais bien loin de la réalité. L'affaire Wolfowitz offre une intéressante illustration de la manière dont fonctionnent ces institutions. Pour ceux qui l'ignorent, Wolfowitz est le président de la Banque mondiale. Il a une belle carrière derrière lui : ancien vice-ministre de la Défense de Bush, il est l'un des plus flamboyants « néo-cons », terme réservé aux Etats-Unis pour identifier les néoconservateurs qui ont pris le pouvoir avec l'arrivée de George W. à la Maison blanche. Après avoir « brillamment » réussi à monter la guerre en Irak, il a obtenu son bâton de maréchal à la tête de la Banque mondiale, une marque de profonde gratitude de son président. lire la suite
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5 avril 2007
L'Europe dans la campagne
L’Europe n’est pas vraiment un sujet chaud de la campagne. Question inintéressante ou trop délicate ? Il est difficile de croire que les Français se désintéressent de l’Europe et que les candidats n’ont rien à leur dire sur la question. Il est probable qu’ils évitent un sujet qui fâche. Mais à ne pas parler des questions importantes, on ne fait guère avancer les choses. Il ne faut pas s’étonner, dès lors, que la France, autrefois à la pointe de la construction européenne, ait beaucoup perdu de son influence. La raison ? Deux profonds malentendus aux effets désastreux qu’il serait bon d’aborder. lire la suite
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5 mars 2007
Les déficits des candidats
Il est rare de voir les principaux candidats d'accord sur un sujet. Or tous les trois semblent convaincus que la réduction de la dette publique est prioritaire. La Commission européenne, qui s'est érigée en gardien du temple des dettes publiques, doit se frotter les mains, mais est-ce vraiment une des priorités de la France ? lire la suite
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28 février 2007
La fin des privilèges : Payer pour réformer
La France est-elle vraiment irréformable ? La cause serait entendue, au vu du nombre de réformes retirées ou édulcorées par les gouvernements sous la pression de la rue et des lobbies. Face au blocage, trois stratégies sont envisageables : le passage en force à la Thatcher, impossible en France ; un grand compromis social global, impossible en l'absence de coopération des partenaires sociaux ; le rachat des rentes et des avantages acquis en échange de grandes réformes. C'est cette troisième voie que Jacques Delpla et Charles Wyplosz explorent ici en proposant la suppression des avantages acquis, dans l'apaisement. L'État devra, pour y parvenir, offrir à chaque perdant un paiement, solde de tout compte, qui compense le sacrifice exigé. Pour la première fois en France, deux économistes évaluent le coût financier de chacune de ces réformes. Leur conclusion est sans appel : pour réformer la France, il faut impérativement payer les rentiers. Acheter le livre sur Amazon lire la suite
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4 février 2007
Budget européen: Blair pose les bonnes questions
Il faudra bien arriver à un accord sur le budget européen, sous une présidence ou une autre. Partant du principe que l’argent est le nerf de la guerre, Tony Blair a essayé d’utiliser le budget pour forcer une réforme en profondeur de l’Union Européenne. Ça n’a pas marché, et on s’achemine vers une négociation traditionnelle, où des petits compromis permettent aux petits égoïsmes de protéger leurs petits intérêts. La routine. Tony Blair a cependant posé les bonnes questions. Il a été trop audacieux pour réussir, mais trop timoré face au scandale que représente le budget européen. lire la suite
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18 octobre 2006
Face au reflux de l'inflation la BCE devra-t-elle baisser ses taux ?
Face au reflux inexpliqué de l'inflation certains commentateurs annoncent que la BCE devra baisser ses taux. Que faut-il en penser ? --> lire la suite
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18 septembre 2006
FMI : qu'attendre de Singapour ?
Le FMI et la Banque Mondiale tiennent ces lundi et mardi leurs réunions annuelles à Singapour. Ces réunions ont une composante folklorique. Tout ce que la terre compte de financiers (ministres, banquiers centraux, banquiers privés, universitaires) pour le FMI, et de spécialistes du développement pour la Banque Mondiale, se retrouve pour la grand-messe annuelle. Depuis quelques années, invitées pour montrer l'ouverture du Fonds et de la Banque à la société civile, des milliers d'ONG se mêlent à la cohue et expriment leurs préoccupations. A l'extérieur, ceux qui ne sont pas invités brisent quelques vitrines, encore que cette année ils vont découvrir ce qu'est une police dans un pays autocratique. Et puis les feux s'éteignent et chacun rentre à la maison, fier d'avoir participé à un non-événement. lire la suite
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1 septembre 2006
La cagnotte est de retour...
En 1999, la croissance économique battait son plein. Les Français gagnaient et dépensaient plus et, bien sûr, les recettes fiscales augmentaient. Comme par enchantement, le déficit budgétaire se réduisait et la dette publique augmentait moins vite que le revenu national. Fin tacticien mais piètre économiste, toujours obsédé par son boulot de dans deux ans, Chirac piégeait Jospin. Dans son allocution du 14 juillet, il feignait de découvrir une cagnotte et exigeait de « rendre aux Français une part de ce que l'on leur a pris ». lire la suite
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