Marc Lazar edit
Professeur d'histoire et de sociologie politique, directeur du Centre d'Histoire de Sciences Po et Président de la School of government de l'Université LUISS (Rome) Écrivez à Marc Lazar-
14 mars 2022
Le moment Fabien Roussel (et après?)
La campagne présidentielle a vu apparaître fin février un véritable moment Fabien Roussel. Une communication bien orchestrée, des formules frappantes, une certaine aura personnelle, il n’en fallait pas moins pour que les médias s’enflamment. Mais plus qu’un renouveau c’est une continuité qui l’emporte, avec la culture politique du PCF telle qu’elle s’est construite à partir du milieu des années 1930 jusque dans les années 1970 lorsque le Parti revendiquait un «socialisme aux couleurs de la France». lire la suite
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19 mars 2020
Le coronavirus tuerait-il le populisme en Italie?
Laurence Morel vient de publier un article fort intéressant qui développe la thèse séduisante selon laquelle le coronavirus pourrait enrayer la progression des populistes, et singulièrement de la Ligue. Mais plus l’Italie fait nation, plus elle s’éloigne de l’Union européenne. Autant de points marqués par la Ligue. lire la suite
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6 novembre 2019
L’Italie plus incertaine que jamais
Les élections qui se sont déroulées en Ombrie le 27 octobre n’avaient pas qu’une dimension régionale : elles constituaient aussi un test national. L’écrasante victoire du centre droit est venue démontrer une fois de plus sa dynamique politique ascendante. lire la suite
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13 février 2019
France-Italie: une confrontation continue
Depuis la constitution de gouvernement présidé par Giuseppe Conte le 1er juin dernier, tous les sujets sont prétextes à polémiques entre Rome et Paris. La crise politique actuelle s’avère la plus profonde entre la France et l’Italie depuis 1945. Peut-elle s’envenimer? lire la suite
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4 juin 2018
L’Italie vers la peuplocratie?
L’Italie se trouve confrontée à la popolocrazia (la peuplocratie). Celle-ci résulte de la force des populismes. Leurs idées imprègnent les opinions, leurs thématiques dictent les agendas politiques, leur style est largement repris par leurs adversaires, leur temporalité, celle de l’urgence, s’impose. lire la suite
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27 février 2018
Politique à l’italienne
Les Italiens votent ce dimanche 4 mars pour renouveler leur Chambre des députés et leur Sénat. Ce scrutin caractérisé par de nombreuses incertitudes s’inscrit dans un processus continu de recomposition politique. lire la suite
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6 avril 2017
De quoi Jean-Luc Mélenchon est-il le nom?
La percée de Jean-Luc Mélenchon amène à s’interroger sur ce que représente le candidat de la France insoumise. La tentation est grande de le considérer comme un simple interprète d’une version actualisée du logiciel de la gauche de la gauche. Cette analyse n’est vraie qu’en partie. Car, du point de vue de la stratégie, Jean-Luc Mélenchon explore une autre voie. lire la suite
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5 décembre 2016
Référendum italien: les trois raisons d’un échec
Matteo Renzi a donc perdu le référendum. Il s’agit d’un échec cinglant sur l’une des pièces maîtresses du vaste changement qu'il avait annoncé en février 2014 lorsqu’il avait accédé à la présidence du Conseil. Comment peut-on l’expliquer ? Trois grandes raisons peuvent être avancées. lire la suite
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22 septembre 2015
Force et limites de la gauche de la gauche
L’arrivée de Jeremy Corbyn à la tête du Labour suite à une primaire, les résultats de Syriza aux élections de 2015 en Grèce, les espoirs de Podemos pour le scrutin de la fin de l’année en Espagne, la mobilisation du Front de gauche et des Verts en France dans la perspective des prochaines élections régionales ou encore les diverses initiatives des opposants à Matteo Renzi dans ou hors du Parti démocrate en Italie relancent les discussions à propos de la gauche de la gauche, que l’on appelle aussi gauche radicale ou encore gauche alternative. Une analyse très répandue consiste à souligner son dynamisme et son irrésistible ascension. Pourtant cette interprétation mérite discussion. lire la suite
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5 juin 2015
Petites incertitudes italiennes
Un peu plus d’un an après son arrivée à la Présidence du Conseil, les élections régionales partielles qui se sont déroulées le 31 mai dernier ont peut être marqué le premier coup d’arrêt dans l’ascension politique de Matteo Renzi qui jusqu’ici semblait presque irrésistible. lire la suite
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27 janvier 2015
Matteo Renzi, un homme politique nouveau?
Avec la fin de la présidence italienne du semestre européen et la démission du président de la République intervenue le 14 janvier, une nouvelle phase s’est ouverte pour Matteo Renzi. Celui-ci n’est à l’évidence pas un homme politique comme un autre. Renzi fascine, intrigue ou, à l’inverse, suscite une vive hostilité. Il y a eu en Italie durant près de deux décennies un « phénomène Berlusconi » ; il y a désormais un « phénomène Renzi ». lire la suite
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30 juin 2009
La fin de Berlusconi ?
Lors de la première semaine du mois de juillet, le monde aura les yeux tournés vers l’Italie qui accueillera le sommet du G8 dont elle assure cette année la présidence. Silvio Berlusconi se réjouissait de la tenue de cette rencontre dont il espérait tirer profit afin de renforcer sa crédibilité et sa réputation d’homme d’Etat qu’il cherche à se construire. Davantage : il avait réussi un formidable coup de communication en annonçant à l’impromptu que ce sommet ne se déroulerait pas comme prévu au large de la Sardaigne mais à L’Aquila, en plein centre du terrible séisme qui, le 6 avril dernier, a secoué cette ville et la région des Abruzzes provoquant d’importantes destructions et la mort de plus de 300 personnes. Ses très fréquents déplacements sur le terrain comme son discours célébrant l’unité nationale prononcé à l’occasion de la fête du 25 avril, date du soulèvement en 1945 de la Résistance contre les nazis et les fascistes de la République de Salò, l’avaient fait de nouveau monter au zénith de la popularité. En quelques mois, la situation s’est inversée. lire la suite
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8 février 2008
Aux urnes, Italiens !
Les élections des 13 et 14 avril 2008 en Italie ne ressembleront pas aux précédentes. Les Italiens sont las de ces jeux parlementaires incompréhensibles qui les amènent, de nouveau, à retrouver le chemin des urnes avec un mode de scrutin que tout le monde s'accorde à qualifier d'exécrable mais que les responsables politiques ont été incapables de modifier. lire la suite
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