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7 février 2007
Comment certains pays ont réduit le chômage de masse
La population active britannique a crû de 212 % depuis 1851, et le nombre d'emplois a crû lui aussi de 212 %. Abstraction faite des cycles économiques, une économie de marché fournit autant d'emplois qu'il y a de personnes qui en cherchent. La question de l’emploi pourrait donc être posée ainsi : comment augmenter l’offre de travail effective ? La flexibilité salariale et les compétences, questions centrales si l’on considère le marché du travail sous l’angle de la demande, passent alors au second plan, et la question principale devient : comment mobiliser les chômeurs? lire la suite
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8 janvier 2007
Comment changer quelque chose à la politique monétaire ?
Les déclarations des politiques français de tout bord se sont multipliées au cours du mois de décembre pour fustiger l'euro fort et la rigidité de l'objectif de stabilité des prix de la BCE. Ces déclarations sont généralement accueillies avec un certain dédain par la communauté d'experts en politique monétaire : puisque la BCE est indépendante, les politiques parlent mais le train de la BCE continue son chemin. lire la suite
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1 janvier 2007
OMC: le steak argentin risque d'attendre encore un peu…
La reprise des négociations pour achever le Cycle de Doha ne passionne pas les foules. Les sujets sont techniques et l'hypothèse retenue par nombre de commentateurs est que le rideau a été tiré en juillet dernier. La victoire écrasante des Démocrates, comme la montée du sentiment protectionniste en Europe, confortent, en première analyse, ce désintérêt. Pourtant, Américains et Européens se disent convaincus qu'il faut aboutir, et il est probable que les Démocrates auront besoin de l’OMC pour tailler dans les subventions agricoles grevant le budget américain. lire la suite
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12 décembre 2006
Soumettre la BCE : une proposition sans avenir, mais pas sans conséquences
En lançant le 7 décembre qu'il fallait soumettre la Banque centrale européenne « à des décisions politiques, bien sûr celles de l'Eurogroupe, mais aussi celles du Conseil européen », Ségolène Royal a repris, un ton au-dessus, une antienne familière. Déjà, le 22 juin, Nicolas Sarkozy déclarait qu'il était « urgent que soit créé un véritable gouvernement économique de la zone euro et que soient rediscutés le statut et les objectifs de la BCE ». On pourrait multiplier les citations : sur ce sujet, droite et gauche ne se distinguent pas l'une de l'autre. lire la suite
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29 novembre 2006
Il était une fois dans l’Est… la sur-spécialisation des travailleurs
Il était une fois deux pays très différents, la Pologne et l’Estonie, qui après avoir vécu 40 années de liberté réprimée, voulaient accéder à l’Union Européenne. Cette histoire se passe dans les années 1990. Les deux pays avaient en commun une méfiance de leur grand voisin la Russie. Pour le reste, ils différaient profondément. La Pologne était un grand pays à l’économie relativement fermée, au marché du travail rigide et dans lequel les réformes furent plutôt lentes à se mettre en place, tandis que l’Estonie était une petite économie ouverte qui avait choisi l’ouverture radicale au commerce, des taxes faibles et un marché du travail très peu protecteur. lire la suite
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7 novembre 2006
Le marché européen est-il tombé en panne ?
Une étude récente souligne que 86% de la consommation européenne originaire des pays OCDE serait produite à l'intérieur des frontières nationales contre 10% en provenance des autres pays européens. Cette préférence, que les économistes appellent le biais domestique, aurait diminué fortement pendant la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix mais resterait stable depuis, ce qui plaiderait en faveur d'une relance des politiques visant à unifier le marché européen. Il convient toutefois d'éviter de tirer des conclusions trop hâtives de cette observation statistique. L'indicateur de biais domestique retenu par cette étude semble un peu sommaire. Il amène par exemple à conclure que le biais dans la consommation américaine serait plus grand que celui prévalant au sein de l'Union ce qui contredit la littérature sur le sujet. --> lire la suite
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26 octobre 2006
Arrêtons de taper sur l'Italie !
L'abaissement de la note de l'Italie par deux agences de notation financière va sans doute redonner de la vigueur à une théorie qui connu un certain succès sur les marchés, à savoir que l'Italie pourrait bien être la première victime d'une union monétaire mal conçue lire la suite
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25 octobre 2006
Une nouvelle compréhension des marchés du travail
À un moment donné, dans un pays développé, la somme des heures de travail effectuées dans un cadre professionnel et à la maison tend à être identique pour les hommes et les femmes. Cette somme varie peu d’un pays à l’autre. Ainsi, aux Etats-Unis, les hommes comme les femmes ont consacré en 2003 un tiers de leur temps au « travail total », un chiffre pas très différent des 30% observés en Allemagne. Cette homogénéité offre un contraste surprenant avec les importantes différences entre hommes et femmes, mais aussi d’un pays à l’autre, quand on considère les heures consacrées au travail formel. lire la suite
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18 octobre 2006
Face au reflux de l'inflation la BCE devra-t-elle baisser ses taux ?
Face au reflux inexpliqué de l'inflation certains commentateurs annoncent que la BCE devra baisser ses taux. Que faut-il en penser ? --> lire la suite
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10 octobre 2006
Pourquoi les chaussures asiatiques font mal aux Italiens
La décision de la Commission européenne de proroger pour deux ans les mesures anti-dumping sur les importations de chaussures chinoises et vietnamiennes a été saluée comme une victoire par les producteurs italiens, mais aussi par le ministre du Commerce extérieur, Emma Bonino, qui a activement négocié cette mesure alors même qu’elle est considérée comme la ministre la plus libérale de l'équipe Prodi. On peut cependant émettre quelques doutes quant à l’efficacité de cette mesure pour aider nos entreprises à retrouver des marges de manoeuvre, se réorganiser et faire face la concurrence internationale. lire la suite
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21 septembre 2006
Italie : les réformes, c'est maintenant ou jamais
On le sait, l'économie et les finances publiques italiennes exigent de profondes réformes structurelles. En juillet dernier, le gouvernement identifiait fort justement quatre domaines d'intervention prioritaires. Santé, emploi public, collectivités territoriales et prévoyance : en mettant un terme au gaspillage et à la croissance des dépenses courantes dans ces secteurs, on conjuguerait assainissement et développement. Or, en dépit de ces visées réformatrices, la politique économique italienne semble aujourd'hui dans l'ornière. À vingt jours de la présentation de la loi de finances 2007, des annonces contradictoires se succèdent, en un mélange de conservatisme et de réformisme d'autant plus confus qu'on ne connaît encore ni l'ampleur de l'ajustement, ni la stratégie choisie. Parallèlement, on note une gêne étonnante du gouvernement face aux appels de l'Union Européenne qui, par la voix du commissaire Almunia ou du président de la BCE Jean-Claude Trichet, ne font pourtant que le rappeler à ses propres engagements. lire la suite
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7 septembre 2006
Europe : renaissance de la productivité
Un élément a échappé à l'attention des analystes concernant les statistiques récentes de PIB : la productivité du travail. Ce facteur clé du bien-être économique et ce catalyseur des performances boursières a sérieusement accéléré. La raison de cet aveuglement est la médiocre qualité du système statistique européen : très peu de pays fournissent des données de qualité dans des délais raisonnables, concernant la productivité par employé, sans même parler de la productivité horaire. Inutile de s'en prendre à Eurostat, l'Office européen des statistiques, qui ne peut pas inventer des données qui n'existent pas dans plusieurs grands pays européens. Toutefois, ce n'est pas parce que la productivité est aussi mal mesurée qu'il faut s'en désintéresser. Selon nos propres estimations, la productivité par salarié dans le secteur marchand, qui avait crû au rythme annuel de 0,7% de 1999 à 2005, a atteint 2,0% en rythme annualisé au premier semestre, avec même un pic à 2,4% au second trimestre. lire la suite
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13 juillet 2006
Gauche et libéralisation font parfois très bon ménage : l'exemple italien
Le gouvernement Prodi et plus particulièrement le ministre Bersani ont déclaré la guerre aux catégories protégées, ou tout au moins à certaines d'entre elles. La liste est impressionnante : les banques, les compagnies d'assurance, les avocats, les notaires, les chauffeurs de taxi, les commerçants, les pharmaciens... Ce n'est pas une révolution, mais un simple décret (qui requiert un vote parlementaire pour entrer en application) contenant une série de menus changements dont certains devraient produire un résultat significatif : tout simplement de se débarrasser d'anomalies qui n'ont pas beaucoup de sens économique. Prenons quelques exemples. lire la suite
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7 juillet 2006
Et si les OPAs étaient utiles ?
Les actionnaires d'Arcelor ont tranché. Réunis le 30 juin en assemblée générale extraordinaire, ils ont repoussé avec vigueur le projet de fusion avec le russe Severstal que soutenait la direction. Très probablement, ils lui préfèreront l'offre de Lakshmi Mittal, magnat indien de la sidérurgie. Il faut dire que celle-ci est alléchante, puisqu'elle valorise Arcelor à plus de 20 milliards d’euros, contre 10 seulement au début de l’année. lire la suite
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5 juillet 2006
Taxation des facteurs mobiles : non à la double peine
A l’occasion de ses vœux aux forces vives de la Nation en janvier 2006, le Président de la République a souhaité que le financement de la protection sociale soit assuré par un prélèvement reposant sur une « assiette plus juste et plus favorable à l’emploi ». L’idée directrice, en apparence rationnelle, est que le coût du travail est trop élevé et qu’il pénalise l’emploi et qu’il faut donc substituer aux cotisations sur les salaires d’autres prélèvements. Ainsi la « contribution sur la valeur ajoutée », une vieille lanterne du débat français, serait un prélèvement sur la valeur ajoutée créée par les entreprises. Le Président a également mentionné du bout des lèvres la TVA sociale qui consiste tout simplement à augmenter l’impôt sur la consommation comme vont le faire en 2007 nos voisins allemands. En réalité, ce débat se résume à la double peine dont est frappé un gouvernement tentant de taxer les assiettes mobiles dans un contexte mondialisé : les plus mobiles s’en vont et la charge de l’impôt se reporte in fine sur ceux qui restent. lire la suite
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5 juillet 2006
La révolution fiscale est en marche
Cet article est le premier d'une série de six que Telos consacre à la révolution fiscale en Europe. Madame Merkel n'y va pas par quatre chemins. Son ministre des Finances, Peter Steinbrück, vient en effet d'annoncer qu'il entrait dans la concurrence fiscale, avec la décision de baisser l'impôt sur les sociétés d'un quart dès 2008. A ceux qui critiqueront cette approche non-coopérative de la politique économique, s'ajoutant à celle de la déflation compétitive déjà engagée, il sera toujours facile de répondre que ce n'est pas la coalition en place qui a lancé le mouvement : l'Allemagne s'ajuste à l'évolution de son environnement. lire la suite
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5 juillet 2006
Fiscalité des entreprises : sortir de la complexité
Tous les Etats cherchent à taxer les profits des entreprises, mais ils sont alors confrontés à deux problèmes au moins. lire la suite
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5 juillet 2006
Impôt sur les sociétés : consolidons les assiettes avant qu'elles ne se cassent
L'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la France et l'Italie forment avec Malte le club très particulier des Etats membres de l'Union européenne dont le taux de l'impôt sur les sociétés dépasse 33%. Il y a dix ans, ce club comptait dix-sept des vingt-cinq pays aujourd'hui membres de l'UE. En moyenne depuis 2006, les taux d'impôt sur les sociétés ont diminué d'un point de pourcentage par an, aussi bien dans les pays de l'UE15 que dans les nouveaux Etats membres. Si cette tendance se prolonge, le taux moyen dans l'UE25 passera de 26% aujourd'hui à 12% en 2020 et 0% en 2032. lire la suite
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4 juillet 2006
L'harmonisation fiscale : soyons sceptiques…
Dans les pays développés, les taux d'imposition sur les profits des entreprises ont connu depuis vingt ans une baisse significative. Cela s'explique notamment par la part croissante des multinationales dans l'activité économique. Quand les Etats décident de leurs structures fiscales, ils intègrent en effet cette différence fondamentale entre les multinationales et les entreprises purement domestiques : leurs activités sont mobiles. Quand elles ont à arbitrer entre différents sites, les multinationales peuvent intégrer dans leurs critères de sélection les taux d’imposition et les avantages fiscaux. Une entreprise opérant dans plusieurs pays a par ailleurs, ce qui est loin d’être négligeable, une marge considérable pour choisir celui où elle déclarera ses profits et où elle paiera l’essentiel de ses impôts. En concentrant leurs coûts déductibles dans les pays fortement taxés et leurs revenus imposables dans les pays à faible pression fiscale, les multinationales ont ainsi les moyens de réaliser des économies significatives sur leur facture fiscale mondiale. lire la suite
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4 juillet 2006
L'Union Européenne au défi de la concurrence fiscale
Les entreprises se plaignent qu'opérer dans plusieurs Etats membres leur demande de connaître autant de systèmes fiscaux. La Commission Européenne leur emboîte le pas, voyant là de possibles obstacles au fonctionnement du Marché Unique. Mais la souveraineté des Etats membres est chatouilleuse et le principe de subsidiarité commande de maintenir autant de pouvoir que possible à leur niveau. lire la suite