Hervé Joly edit
Directeur de recherche CNRS, directeur de l'Institut d'études avancées de Lyon Site personnel de l'auteur Écrivez à Hervé Joly-
21 décembre 2021
L’Inspection des Finances, chronique d’une fin programmée
Avec la perte de ses chasses gardées, l’IGF tend déjà à se banaliser. Même si elle va encore s’illustrer dans les années à venir, la réforme Macron en fait un corps en extinction. L’élitisme à la française ne disparaîtra pas pour autant, mais il perd l’une de ses filières les plus emblématiques. lire la suite
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30 mars 2021
Danone: pourquoi Emmanuel Faber a-t-il été évincé?
L’éviction du PDG de Danone Emmanuel Faber a suscité une émotion inhabituelle, bien au-delà du monde des affaires. Quelle signification peut-on lui donner: politique? Actionnariale? Un bilan de son mandat permet de répondre à cette question. lire la suite
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11 septembre 2017
La fin des professionnels de la politique?
La cause serait entendue, les professionnels de la politique se détourneraient de ce métier pour rejoindre la société civile. Plus prosaïquement, la question des reconversions et reclassements se pose aujourd’hui avec une ampleur inédite. lire la suite
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6 février 2013
Le mythe de l’État PS
La polémique enfle ces derniers jours : François Hollande renierait sa promesse d’être un président impartial, et multiplierait les nominations très politiques à la tête d’organismes publics. Qu’en est-il réellement ? lire la suite
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8 février 2012
ENA: le faux problème du classement
Après plusieurs tentatives avortées, le récent renoncement du gouvernement à faire adopter la suppression du classement de sortie à l’École nationale d’administration (ENA) sous la forme d’un amendement au projet de la loi sur la précarité dans la fonction publique marque l’abandon d’une réforme annoncée par le président Sarkozy en 2008. L’ambition était de remplacer l’affectation systématique des meilleurs élèves, généralement issus du concours externe, dans les grands corps de l’État (Inspection des Finances, Conseil d’État, Cour des comptes) par une procédure d’entretiens supposée permettre de mieux concilier les besoins des administrations avec les attentes des fonctionnaires. Qu’en penser ? lire la suite
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19 juin 2011
La révocation de Lady Lauvergeon
Les privatisations totales et partielles ont singulièrement limité le pouvoir du politique à peser sur la nomination des PDG des grandes entreprises françaises. L’époque où les alternances, comme celles de 1986, 1988 ou 1993, entraînaient un grand jeu de chaises musicales est révolue. Dans ce contexte, l’éviction d’Anne Lauvergeon dénote et apparaît largement gratuite. lire la suite
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2 avril 2011
Nucléaire: le corps des Mines, bouc émissaire ?
Dans le débat relancé en France à la suite de la catastrophe de Fukushima, beaucoup de critiques s’élèvent pour dénoncer le rôle du corps des Mines qui aurait imposé la filière électronucléaire depuis cinquante ans hors de tout contrôle politique. La thèse ne manque pas d’éléments à charge, mais n’est-ce pas trop prêter à ce corps que d’en faire le seul moteur de la politique énergétique française ? N’est-ce pas exonérer un peu vite la responsabilité des acteurs politiques, et de la société en général, dans ce choix ? lire la suite
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12 octobre 2010
Faut-il s’inquiéter de la restauration des PDG?
Depuis sa généralisation dans les sociétés anonymes par une loi de Vichy en 1943, le système du PDG a été critiqué pour sa concentration des pouvoirs dans l’entreprise entre les mains d’une seule personne : le directeur général qui gère la société au quotidien préside en même temps le conseil chargé de contrôler cette gestion. À deux reprises, le législateur a offert aux actionnaires des solutions alternatives : en 1966, il a introduit la formule allemande du directoire et du conseil de surveillance, avec deux présidents distincts ; en 2001, il a donné la possibilité de dissocier entre deux titulaires la présidence non exécutive et la direction générale. lire la suite
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4 novembre 2009
Les errements de l’Etat actionnaire
Après plus de deux décennies de politiques de privatisations massives, le poids du secteur public industriel et commercial dans l'économie française reste important. Le problème est que cette exception française repose sur une doctrine peu claire, jouant à cache-cache entre un libéralisme et un interventionnisme aussi mal assumés l’un que l’autre. lire la suite
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31 mars 2009
Pourquoi les grands patrons sont-ils si bien payés?
Les scandales autour des rémunérations ou des indemnités versées aux dirigeants de grandes entreprises se multiplient. L’idée que le patron d’une firme qui fait appel à l’aide publique ou supprime massivement des emplois puisse bénéficier de plusieurs millions d’euros de bonus ou de parachute doré choque. Mais il a fallu une crise grave pour que ces revenus considérables fassent véritablement débat. lire la suite
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23 septembre 2008
Des patrons étrangers aux commandes des grandes entreprises françaises
Ces derniers jours, deux postes de directeur général d’entreprises du CAC 40 sont revenus à des managers étrangers : le Néerlandais Ben Verwaayen a été nommé à la tête d’Alcatel-Lucent et le Germano-Canadien Chris Viehbacher à celle de Sanofi-Aventis. Peut-on y voir un signe du renouvellement des élites ? lire la suite
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7 mars 2008
Grands patrons, grandes écoles: fin de l’endogamie?
L’affaire de la Société générale met une nouvelle fois en avant, à travers la personnalité du PDG, cette particularité française que constitue l’accès privilégié des membres des grands corps de l’État à la direction des grandes entreprises. Le reflux a pourtant commencé. lire la suite
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9 octobre 2007
Universités : l’incroyable classement des Mines
Le nouveau classement international des établissements d’enseignement supérieur établi par l’Ecole des Mines de Paris est pour le moins surprenant. Il est présenté comme un contre-classement de celui dit de Shanghaï, qui fait désormais référence. Jusqu’à maintenant, les critiques émises en France pour contester la mauvaise position des établissements nationaux portaient sur les modalités de prise en compte des performances en matière de recherche, mesurées principalement par le nombre de publications des chercheurs : surreprésentation des revues anglo-saxonnes, mauvais référencement des auteurs ou petite taille des établissements français. L’Ecole des Mines innove en remettant en cause le fondement même du classement. Elle change de thermomètre en adoptant un autre registre que l’activité de recherche, celui du devenir professionnel des anciens étudiants, mesuré à travers le seul critère des formations suivies par les PDG des 500 plus grandes entreprises mondiales en 2006. lire la suite
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